L’infox :🎤 Serge Gainsbéart ressuscité : la chanson cachée « L’eau vive à la bouche » refait surface dans une baignoire érotico-pastorale
🧪 Un cocktail improbable entre ruisseau champêtre et libido de zinc
C’est une relique oubliée, un artefact sonore retrouvé entre un mégot de Gitanes et une chaussette orpheline dans un grenier de la rue de Verneuil. La chanson « L’eau vive à la bouche », enregistrée en 1961 par un certain Serge Gainsbéart, a refait surface grâce à un archéologue du vinyle breton, Bertrand Tonnerec, qui cherchait à l’origine des démos pirates de Carlos.
« C’est comme si un ruisseau de montagne faisait l’amour à une serveuse de bistrot sur une nappe Vichy », explique sobrement Bertrand, les yeux embués de Ricard.
Cette chanson, crossover inespéré entre L’eau vive de Guy Béart (l’hymne à la fraîcheur virginale et aux filles sans soutien-gorge) et L’eau à la bouche de Serge Gainsbourg (l’hymne à la sueur sensuelle et aux filles sans soutien-gorge aussi, mais pour d’autres raisons), serait en réalité l’originale, plagiée ensuite par les deux artistes. 😱
🎤 Qui est Serge Gainsbéart ?
Moitié barbu rêveur, moitié fumeur de jazz, Serge Gainsbéart serait né d’un glissement tectonique entre un cabaret rive gauche et un canapé-lit moisi du 10e arrondissement. Fils spirituel de Claude Nougaro et d’un tabouret IKEA, il aurait écrit plus de 432 chansons jamais interprétées, toutes dédiées à des liquides divers : l’eau vive, l’eau à la bouche, le lait tiède, la goutte au nez, etc.
Sa voix, croisement improbable entre une corde vocale imbibée de calvados et un poème de Prévert récité sous Lexomil, a séduit une poignée de fans appelés les Béartbourgeois.
« Gainsbéart, c’est comme si la pluie tombait dans un verre de vin rouge en chantant des alexandrins lubriques », dit un critique inventé pour l’occasion.
🎶 Les paroles retrouvées de L’eau vive à la bouche (version intégrale, copyright flou)
L’eau vive à la bouche
(par Serge Gainsbéart, 1961)
Elle court, elle court, la fille sans corsage,
Avec un air moite et le regard très sage.
Elle descend les ruisseaux, les jambes à découvert,
En murmurant des choses qu’on ne dit qu’à l’envers.
J’ai l’eau, l’eau vive à la bouche,
Quand elle trempe sa robe en bambouche.
Ses rires perlent comme une douche,
Et moi, je m’éponge dans ma couche.
Elle chante un refrain qui mouille,
Dans un accent qui me chatouille.
Elle parle de source et d’envie,
Moi, j’ai surtout soif… de sa vie.
Elle file, elle file entre mes draps,
Comme un torrent qu’on ne freine pas.
Et dans son dos, un filet d’eau tiède,
Me fait tourner la tête, et fondre ma raie du milieu.
💦 Une chanson troublante, à mi-chemin entre le fantasme hydrologique et l’éveil bucolique. Certains y voient une métaphore du désir, d’autres une erreur de plomberie.
🧻 Un morceau censuré par le Syndicat des Plombiers de France
Sorti en 1961 dans une compilation expérimentale intitulée « Les Chansons qu’on fredonne en flippant dans la douche », le morceau aurait été censuré par les autorités sanitaires à cause de « troubles érotiques dus à la mention excessive d’humidité ».
Le clip, jamais diffusé, montrerait Serge Gainsbéart allongé dans une baignoire en zinc, récitant des vers à un poisson rouge nommé Brigitte.
« Trop de liquide, pas assez de pudeur », titrait France Soir à l’époque, dans un article sobrement illustré par une goutte géante en forme de sein.
🛁 Le comeback improbable : un remix TikTok et une pub pour l’eau pétillante
La chanson connaît depuis peu un second souffle grâce à un remix TikTok par le DJ @BaignoireBeats, et une publicité allemande pour une eau gazeuse aphrodisiaque, la “Gainsbulle”.
« J’ai mis l’eau vive sur l’eau à la bouche, et ça fait des bulles », confie le DJ, tout en jonglant avec des glaçons.
Une comédie musicale intitulée Hydratation est en préparation, portée par un casting de jeunes comédiens formés au Conservatoire de Saint-Jean-de-Maurienne.
📉 Ce que nous apprend cette chanson oubliée
- Les frontières entre le romantisme pastoral et l’érotisme mouillé sont plus fines qu’on ne le croit.
- Les noms composés sont sous-exploités dans la chanson française.
- L’eau, c’est la vie, mais aussi parfois, la libido.
📌 L’Info : – TRAITEMENT RÉALISTE
🎼 Quand les chansons s’inspirent (un peu trop) les unes des autres
Les vraies chansons : deux visions contrastées de la féminité et du désir
Guy Béart a écrit L’eau vive en 1958 comme une chanson poétique et symbolique, inspirée de la nature et de l’innocence. Elle évoque la jeunesse, la pureté et la fuite du temps à travers la métaphore de l’eau vive. C’est un classique du répertoire français, utilisé dans le film éponyme de François Villiers.
Serge Gainsbourg, en 1960, sort L’eau à la bouche, dans un registre totalement différent : jazzy, langoureux, érotique. C’est un morceau clairement sensuel, dont les paroles suggèrent une tension sexuelle assumée. La chanson est utilisée dans le film du même nom de Jacques Doniol-Valcroze.
Malgré leurs titres similaires, les deux œuvres ne sont pas liées, ni dans leur intention, ni dans leur style.
Le phénomène du « mash-up » et des chansons hybrides
Il existe aujourd’hui un phénomène culturel de mash-up, très répandu sur YouTube et TikTok, où deux chansons sont fusionnées pour créer une œuvre nouvelle. Ces mélanges sont généralement humoristiques, nostalgiques ou artistiques, comme les versions “ABBA + NTM” ou “France Gall x Booba”.
Créer un personnage fictif comme Serge Gainsbéart est un exemple de fan fiction musicale, une parodie qui utilise des codes bien connus pour en faire une satire ou un hommage comique.