🏛️ 1896 : un berger grec remporte le marathon olympique… en doublant ses chèvres
Le scoop qui sent la feta : Louis Spiridon, l’homme, la légende, la tondeuse à pattes
🐐 Un départ modeste, une arrivée… toujours modeste
Le 10 avril 1896, l’humanité retenait son souffle (et surtout sa transpiration) : Louis Spiridon, humble berger grec à la moustache soyeuse et au mollet pastoral, remportait le tout premier marathon des Jeux Olympiques modernes. Une performance d’autant plus remarquable qu’il n’était ni inscrit, ni au courant, ni même sobre, selon certains témoins de l’époque.
« Il cherchait ses chèvres. Il a vu des gens courir, alors il a suivi. » – Nikos, son cousin mythomane.
Louis, 32 ans, bottes en peau de brebis et sandales en mode « crocs avant l’heure », aurait été vu en train de traverser la ligne d’arrivée en lançant de l’herbe fraîche à ses chèvres Pénélope et Ariane, qui avaient pris de l’avance avant de s’arrêter à mi-course pour brouter un figuier sauvage. Ce détail aurait pu changer l’histoire si elles n’avaient pas été distraites par un papillon et un vendeur de tzatziki.
🏛️ Pierre de Coubertin : « On voulait du sport, on a eu du pâturage »
L’organisateur des Jeux, Pierre de Coubertin, n’a pas caché sa surprise :
« Nous espérions la gloire, nous avons eu du fumier. Mais après tout, c’est ça, l’esprit olympique. »
(Une odeur qui, soit dit en passant, flottera encore longtemps au-dessus des Jeux, entre affaires de dopage, pots-de-vin et mascottes douteuses.)
Un autre coureur aurait abandonné dès le km 3, suite à une intoxication au dolma suspect, tandis qu’un troisième aurait poursuivi sa course jusqu’en Crète, persuadé qu’à l’arrivée, il y aurait un buffet mezze à volonté et une plage où courir nu était non seulement autorisé, mais recommandé par Hippocrate.
📊 Tableau des résultats officieux
Rang | Participant | Temps estimé | Mode de déplacement |
---|---|---|---|
1 | Louis Spiridon | 3h37 env. | Sprint de panique |
2 | Pénélope (chèvre) | 3h42 | Trot/rumination |
3 | Ariane (chèvre) | 3h45 | Pause herbe à volonté |
4 | M. Kostas Papadopoulos | Abandon | Pleurs dans un olivier |
🤯 La révélation de fin de course
Certains murmurent que Spiridon aurait gagné grâce à un raccourci connu des bergers locaux, également utilisé pour fuir les inspecteurs des impôts ou les belles-mères un peu trop bavardes. Un ancien parchemin indique d’ailleurs une « voie divine réservée aux porteurs de fromage », ce qui pourrait remettre sa victoire en question… ou lui valoir la médaille du goût.
« L’essentiel, ce n’est pas de gagner, c’est de partir brouter. » – Pierre de Coubertin, visiblement mal renseigné sur la vraie citation dont il est pourtant l’auteur
L’INFO : Le vrai Louis Spiridon, héros (presque) olympique
Le contexte des Jeux Olympiques d’Athènes 1896
Les Jeux d’Athènes de 1896 furent les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne, relancés par Pierre de Coubertin, avec la volonté de renouer avec les valeurs antiques du sport et de l’effort physique. Le marathon, épreuve reine, fut créé en hommage à la légende du messager Phidippidès, qui aurait couru de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire contre les Perses.
Qui était Louis (Spyridon) Spiridon ?
Spyridon Louis (et non « Spiridon », son nom francisé) était effectivement un porteur d’eau devenu héros national. Né en 1873 à Maroussi, il remporta le marathon devant une foule en délire. Il n’était pas berger, ni venu par hasard, mais bien sélectionné pour représenter la Grèce, qu’il fit triompher dans une épreuve hautement symbolique. Il devint une figure mythique, célébrée pour sa simplicité et son endurance.
Il termina la course en 2h58’50 », devant 16 autres concurrents, dans une épreuve longue de 40 km (la distance de 42,195 km n’a été officialisée qu’en 1908). L’événement fut un moment d’unité et de fierté nationale pour la Grèce renaissante.
Catégorie : Sport – Histoire