📰 Dominique Strauss-Kahn : naissance et mort symbolique dans un Sofitel
🏨 Un bébé, un peignoir et un destin
Neuilly-sur-Seine, 25 avril 1949. C’est dans la suite présidentielle du tout premier Sofitel de l’histoire — alors fraîchement installé entre un Monoprix et une clinique pour chiens stressés — que Dominique Gaston André Strauss-Kahn voit le jour. Oui, dans un lit king size, entre un mini-bar garni de Perrier et un peignoir griffé « DSK », brodé par anticipation. Le personnel, déjà aux petits soins, aurait murmuré à la naissance : « Cet enfant sent la moquette d’hôtel et le pouvoir. »
« Il pleurait déjà en 3 langues et exigeait un service en chambre à la minute. On a tout de suite compris qu’il avait un avenir à l’international », confie Mémé Josette, ancienne gouvernante du Sofitel, entre deux madeleines imbibées de café lyophilisé. Elle ajoute, avec un froncement de sourcils mémorable : « Et puis entre nous, il avait déjà une manière bien à lui de ‘remercier’ les femmes de chambre… Disons que ses coucous matinaux étaient moins des ‘bonjour’ que des ‘je vais devoir inspecter votre service de nettoyage… de plus près’. » Dès la maternelle, il prenait déjà les assistantes pour des employées de palace. Un jour, il a même essayé de payer sa nounou en tickets-restaurant et promesses de réformes structurelles. Quand on dit qu’on reconnaît un futur prédateur à son berceau, lui avait déjà un petit panneau ‘ne pas déranger’ accroché à sa poussette.
🛎️ Un destin cousu de draps-housses
Très tôt, le jeune Dominique développe un goût prononcé pour les couettes trop molletonnées, les buffets à volonté et les clauses de confidentialité. À 7 ans, il exige un room-service au goûter. À 15, il rédige ses dissertations sur la politique monétaire en peignoir. À 22, il rédige sa thèse sur les flux financiers transatlantiques… dans la baignoire d’un Pullman en face de son Ancilla universalis de l’époque, c’est à dire une femme à tout faire, qui lui servait de femme de ménage, de secrétaire, de maîtresse, …
Mais c’est en 2011, lors de ce qui restera l’« épisode final de la saison DSK », que la boucle sera bouclée : Sofitel, encore. Chambre, toujours. Mais cette fois-ci, à New York, avec une femme de chambre, une histoire de robe, et la fin de carrière en option.
📉 De la suite… à l’issue fatale
Le destin a parfois de l’humour. Noir, bien sûr.
« C’est quand même dingue, commente Jean-Michel Coincidanse, sociologue de l’absurde, que le mec soit né dans un Sofitel et que le même nom d’hôtel devienne le titre de son biopic non autorisé. »
Titre de travail : « Peignoir fatal : de l’INSEE à la GAV. »
Un destin cinq étoiles, avec option « non-remboursable ».
📋 DSK : le profil Booking.com
Critères | Naissance | Apogée | Chute |
---|---|---|---|
Lieu | Sofitel Neuilly (fictif mais stylé) | FMI, Washington | Sofitel New York |
Tenue | Body layette 5 étoiles | Costume Hugo Boss | Peignoir qui gratte |
État civil | VIP dès la naissance | BCBG en campagne | GAV en pantoufles |
Phrase culte | « J’exige un biberon tiède. » | « La croissance, c’est moi. » | « C’est pas ce que vous croyez. » |
L’INFO :
Dominique Strauss-Kahn est né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine, en France. Économiste et homme politique, il devient l’un des membres influents du Parti socialiste français, notamment ministre de l’Économie et des Finances sous le gouvernement de Lionel Jospin entre 1997 et 1999. Il est surtout connu internationalement pour avoir dirigé le Fonds monétaire international (FMI) de 2007 à 2011.
Sa carrière est brutalement interrompue par une affaire judiciaire en mai 2011. Il est arrêté à New York, accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre du Sofitel. L’affaire, très médiatisée, fait l’objet d’un règlement à l’amiable au civil après l’abandon des charges au pénal, mais met fin à ses ambitions présidentielles, alors qu’il était pressenti comme candidat du PS pour l’élection présidentielle de 2012.
Depuis, DSK a opéré une discrète reconversion dans le conseil financier et la conférence privée, et fait l’objet de plusieurs documentaires et parodies soulignant le contraste spectaculaire entre son ascension technocratique et sa chute médiatique.