L’INFOX :⚡️1836 : André-Marie Ampère tire sa dernière prise
Un enterrement sous tension
Le 10 juin 1836, alors que les oiseaux gazouillaient sans Wi-Fi et que Paris était encore en noir et blanc (même dans la vraie vie), le célèbre physicien André-Marie Ampère a rendu l’âme dans le secteur de Marseille.
Selon les témoins de l’époque, le savant aurait eu un « court-circuit existentiel » en pleine rédaction d’un traité sur l’électromagnétisme, sa main crispée autour d’une plume visiblement en surcharge statique. « Il est parti comme il a vécu : à pleine intensité », a déclaré son collègue François Arago, manifestement ému, malgré une prise de terre douteuse.
⚰️ Des funérailles électrisantes
Le cercueil d’Ampère, customisé pour l’occasion en multiprise victorienne, a été débranché à 14h07 précises pour éviter les surtensions émotionnelles. Une haie d’honneur de physiciens en gants isolants accompagnait le cortège jusqu’au cimetière. Le cercueil, relié à plus de 300 câbles en cuivre (offerts par EDF époque Empire), aurait occasionné plusieurs micro-coupures dans la zone Paris-Rambouillet.
« C’était le seul enterrement où il fallait un onduleur pour lire l’éloge funèbre », a confié un abbé anonyme.
Par mesure de précaution, les pleureuses étaient tenues de porter des bottes en caoutchouc et de ne pas se frotter les pieds sur le tapis d’entrée. Le discours d’hommage, lu à la lueur d’une ampoule à gaz modifiée manuellement par Faraday, a été ponctué d’un tonnerre d’applaudissements… suivi d’un tonnerre tout court, provoqué par une inversion de polarité céleste.
Une vie chargée
Ampère, qu’on surnommait affectueusement « le Voltairien de la tension », n’a jamais vraiment su se mettre en veille. Toujours sur le fil, il a enchaîné expériences, démonstrations publiques et disputes philosophiques sur le sens de la résistance.
« Il n’a jamais su couper le courant avec son travail », soupirait son épouse, elle-même victime de plusieurs étincelles conjugales.
Son domicile était équipé en avance d’un proto-système domotique rudimentaire : des pigeons voyageurs connectés à un morse électrique. On dit que sa dernière phrase aurait été : « Le courant continue, moi je m’interromps ». Poétique. Et 100 % recyclable.
L’héritage d’un homme sous tension
La postérité retiendra surtout qu’Ampère a donné son nom à une unité de mesure, ce qui est tout de même plus classe qu’une aire d’autoroute. Son fils, Jean-Jacques, tenta de faire de même mais ne réussit qu’à donner son nom à un saladier (disponible chez Monoprix, rayon « petits électrons libres »).
En hommage, une minute de silence électrique a été observée sur l’ensemble du réseau télégraphique européen. Soit une minute sans bourdonnement ni « bzzt », ce qui à l’époque revenait à une panne majeure.
L’INFO : TRAITEMENT RÉALISTE
Qui était André-Marie Ampère ?
André-Marie Ampère (1775–1836) est un physicien et mathématicien français, considéré comme l’un des pères fondateurs de l’électrodynamique, branche de la physique étudiant les courants électriques et leurs interactions magnétiques. Son nom a été donné à l’unité d’intensité électrique : l’ampère (A), en son honneur.
Fervent autodidacte, Ampère s’est intéressé très jeune aux sciences naturelles, à la philosophie et aux mathématiques. Il rejoint le Collège de France en 1824 et devient membre de l’Académie des sciences. Il est célèbre pour la formulation de la loi d’Ampère, qui relie les champs magnétiques aux courants électriques, base de l’électromagnétisme moderne.
Ses découvertes majeures
En 1820, à la suite des travaux d’Hans Christian Ørsted, Ampère démontre que deux conducteurs traversés par un courant électrique exercent une force l’un sur l’autre. Il en déduit les premières lois du magnétisme, posant les bases de l’électrodynamique.
Il développe également le concept de circuit fermé et invente des instruments de mesure comme le galvanomètre. Son travail a contribué à de nombreux progrès techniques et scientifiques, du moteur électrique aux télécommunications.
Décès et postérité
André-Marie Ampère meurt le 10 juin 1836 à Marseille. Il est enterré au cimetière Montmartre à Paris. Son nom figure sur la Tour Eiffel parmi les 72 savants honorés par Gustave Eiffel. Il reste aujourd’hui une figure majeure de l’histoire de la physique, et un modèle de rigueur scientifique.