L’INFOX : La Verrue de Presse du procès Kim Kardashian
📰L’immonde
« Dernier recours : la cour attend un borborygme pour statuer – l’accusé perd tous ses moyens de communication »
C’est une scène de justice comme la Cinquième République n’en avait jamais connue : Aomar Aït Khedache, accusé central dans le procès du braquage de Kim Kardashian, vient de franchir un nouveau cap dans l’art de l’effacement physique. Déjà sourd, muet, semi-paralysé, incontinent, et désormais atteint d’une paralysie des paupières, il a vu s’envoler, une à une, toutes les capacités qui auraient pu lui permettre de communiquer avec la cour.
Mais ce n’est pas tout. Selon son avocat, sa main droite – celle avec laquelle il écrivait ses réponses sur un cahier – aurait dû être amputée la veille, victime d’une infection suite à une crampe prolongée lors de la rédaction du mot « influence ».
Face à cette situation inédite, la justice explore des solutions aussi farfelues qu’urgentes. Parmi les pistes évoquées :
- l’utilisation d’un code olfactif basé sur les flatulences involontaires ;
- la mise en place d’un interprète en micro-spasmes musculaires résiduels ;
- ou encore la reconstitution de ses intentions judiciaires par IA sur la base de ses battements de cils… d’avant 2023.
💬 Le président de la cour, médusé :
« Nous n’avons plus aucun canal. Même les signaux de fumée nécessitent un souffle, or il ne respire que par intermittence. »
Certains jurés, un peu superstitieux, affirment l’avoir vu communiquer par lévitation partielle de l’oreille gauche, mais cela reste sujet à caution.
L’avenir judiciaire de l’accusé repose donc sur un espoir mince, mais bien réel : la manifestation d’un bruit corporel significatif, comme un hoquet ou un rot, qui pourrait être considéré comme un “oui” symbolique.
📰 Le Monde (du Bout du Rouleau) :
« Kim Kardashian confrontée à un cerveau sans Wi-Fi : procès sous écran de veille »
L’accusé principal du braquage Kardashian, Aomar Aït Khedache, 69 ans bien tassés sous la canne, s’est présenté à l’audience dans un état de veille prolongée. Selon notre reporter sur place, son regard fixe, son absence de réaction et sa canne connectée au chargeur de son déambulateur ont fait croire un instant qu’il s’agissait d’un hologramme de musée.
💬 Citation choc du président du tribunal :
« Monsieur Aït Khedache, si vous recevez ce message, veuillez cligner deux fois des yeux. Une fois ne suffit plus. »
Un écran géant a été installé pour retranscrire les paroles des intervenants en direct. Malheureusement, le seul mot auquel il a réagi est « compote ».
Les sténotypistes, elles, témoignent d’une ambiance digne d’une LAN party sans réseau :
« On tape plus vite que son cerveau ne reboot. »
📰 L’Écho des Chakras :
« Le cerveau du braquage de Kim Kardashian parle désormais avec ses chakras »
Silencieux, sourd, inexpressif, incontinant et atteint d’un syndrome de la page blanche gestuelle, Aït Khedache semble désormais ne communiquer que par ondes cosmiques. Selon une source non autorisée mais très inspirée par les encens, l’accusé émettrait des micro-vibrations traduisibles uniquement par les dauphins tibétains.
🔮 Le médium officiel du procès, embauché en urgence, rapporte :
« Il aurait dit « j’ai juste suivi mon karma » en contractant son auriculaire. »
La justice hésite encore à faire appel à une planche Ouija pour avancer l’audience.
📰 L’immunité :
« Kim Kardashian victime du seul braquage signé ‘Ehpad Connection' »
Coup de théâtre à la cour d’assises : les dix accusés ont déclenché une alarme médicale simultanée en voulant se lever pour la pause pipi. Le procès, initialement prévu sur 3 semaines, est désormais espacé en micro-audiences de 23 minutes entre deux siestes collectives.
📊 Tableau de bord médical des accusés :
Accusé n° | Pathologie principale | Matériel médical présent |
---|---|---|
1 | Incontinence | Bassin portable |
2 | Surdité bilatérale sévère | Appareil vissé au crâne |
3 | Parkinson non diagnostiqué | Tasse anti-choc |
4 | Hallucinations auditives | Oreiller chauffant |
5 | Sciatique d’effort judiciaire | Chaise ergonomique d’expert |
Les jurés, eux, demandent des primes de pénibilité et des gants pour manipuler les preuves trempées dans de la pommade anti-inflammatoire.
📰 France (à l’) Ouest :
« La star du braquage victime d’un AVC judiciaire en slow motion »
Le clignement d’œil de l’accusé, censé répondre à une question sur son implication dans le braquage, a pris 7 minutes selon les experts.
Le greffier en a profité pour faire sa déclaration d’impôts.
Une équipe de chercheurs suisses a été appelée pour interpréter la micro-expression faciale comme preuve de vie.
⏱️ Chronologie d’un clignement :
- 08:32: Début de la question
- 08:35: Début du micro-spasme orbitaire
- 08:39: Fermeture complète de la paupière
- 08:42: Début de réouverture
- 08:45: Clignement terminé
- 08:46 : Applaudissements nourris dans la salle
📰 Labération :
« L’interrogatoire du siècle : 12 heures de questions pour 4 mots d’écrits »
Le procès a battu un record de lenteur judiciaire : 14 questions posées en une journée, 4 mots écrits en réponse, tous contenus dans une calligraphie hésitante proche du mandala post-traumatique.
📄 Réponses complètes de l’accusé :
- Influence
- Entourage
- Rencontre
- Pas ami
La cour songe à faire sponsoriser le procès par des applications de prise de notes pour élèves dyslexiques.
📰 Miro Pratique : « Le procès Kardashian boosté par intelligence artificielle : ChatGPT désigné interprète officiel »
Face à l’échec cuisant des méthodes humaines, la cour a intégré une IA pour tenter de reconstituer la logique de l’accusé. Le résultat : un poème triste et une recette de hachis parmentier.
🧠 Résumé de l’IA :
« L’homme a braqué sans passion, aimé sans violence, fui sans conviction. Recette : 500g de viande, 3 pommes de terre. »
Désormais, les réponses aux questions du tribunal sont générées par ChatGPT et validées par le clignement synchronisé d’un sourcil.
📣 Conclusion : Un procès aussi fluide qu’un compte TikTok filmé dans un Ehpad
Ce procès s’annonce historique, non pour sa portée judiciaire, mais pour son absurdité logistique. Les salles sont équipées de tensiomètres, la machine à café distribue des anxiolytiques, et les accusés, à bout de souffle, sont à deux mots de se faire naturaliser « patrimoine immobile de la République ».
L’INFO : Procès du braquage de Kim Kardashian : entre justice, santé déclinante et complexité judiciaire
Le procès du braquage de Kim Kardashian, survenu en octobre 2016 à Paris, s’est ouvert cette semaine devant la cour d’assises de Paris. Neuf ans après les faits, dix personnes comparaissent pour leur rôle présumé dans cette affaire retentissante. Au centre de l’attention : Aomar Aït Khedache, présenté comme le cerveau du braquage, mais dont l’état de santé, très dégradé, complique fortement le déroulement des audiences.
🧠 Un homme très affaibli, difficilement audible dans tous les sens du terme
Aomar Aït Khedache, 69 ans, est aujourd’hui sourd, muet, souffrant de lourds handicaps physiques, ce qui rend son interrogatoire particulièrement laborieux. Il ne maîtrise pas la langue des signes, ne peut pas lire sur les lèvres et ne parle plus. Pour permettre sa participation aux débats, la cour a mis en place un dispositif exceptionnel : deux sténotypistes retranscrivent en temps réel les échanges, affichés sur un écran placé devant lui. Il répond aux questions en griffonnant quelques mots sur un cahier, parfois même uniquement par gestes.
Selon ses avocates, ces problèmes de santé sont les conséquences d’un lourd passé psychiatrique et médical. Il aurait commencé à perdre l’audition à la suite de traitements intensifs par électrochocs dans les années 1980, à la suite d’un traumatisme : la mort de sa compagne enceinte dans un incendie, une semaine après sa première condamnation. Ce choc aurait entraîné une décompensation psychiatrique et plusieurs internements.
🔎 Un parcours judiciaire complexe et une identité controversée
Bien que l’accusation le présente comme le cerveau de ce braquage hors norme, Aomar Aït Khedache n’a jamais reconnu en être l’organisateur. Il admet avoir participé, mais conteste toute responsabilité dans la planification. Sa défense insiste sur son rôle secondaire, évoquant des « rencontres », des « influences », sans donner de détails précis. Cette imprécision, renforcée par ses problèmes de communication, laisse la cour face à un personnage insaisissable, difficile à cerner.
Son passé judiciaire, toutefois, alourdit considérablement son dossier : il a déjà été condamné à plusieurs reprises pour cambriolage, braquage et vols aggravés dans les années 70 et 80. S’il disparaît ensuite des radars pendant près de trois décennies, la justice le retrouve en 2010 : il est alors condamné à cinq ans de prison, puis entre en clandestinité pendant sept ans, tout en restant en contact avec ses enfants. En 2015, il récidive avec le cambriolage violent d’une octogénaire, qui vaudra à nouveau une lourde condamnation.
💎 Le braquage de Kim Kardashian : un coup d’éclat international
Le 3 octobre 2016, Kim Kardashian, alors en séjour à Paris pour la Fashion Week, est braquée dans sa suite de l’hôtel particulier de Pourtalès. Cinq hommes pénètrent dans sa chambre, la menacent avec une arme à feu, l’attachent et la bâillonnent, avant de s’enfuir avec une cargaison de bijoux estimée à plus de 9 millions d’euros. Parmi les objets volés figure une bague de fiançailles offerte par Kanye West, d’une valeur de 4 millions à elle seule.
L’affaire fait rapidement le tour du monde, propulsant la star dans une nouvelle dimension médiatique… mais aussi judiciaire. L’enquête aboutit quelques mois plus tard à l’arrestation d’un groupe de dix suspects, surnommés dans la presse « les papys braqueurs », en raison de leur âge avancé. La plupart ont plus de 60 ans, certains dépassant les 70. Le dossier révèle une opération minutieusement préparée, bien que certains éléments (notamment la revente des bijoux, jamais retrouvés) restent flous.
⚖️ Un procès compliqué par l’âge et l’état de santé des accusés
Le procès qui s’est ouvert le 29 avril 2025 s’annonce particulièrement complexe. Non seulement les faits datent de près de 10 ans, mais l’âge et les conditions physiques des accusés rendent le rythme des audiences difficile à maintenir. Entre pertes de mémoire, maladies chroniques, besoins médicaux réguliers et interruptions pour fatigue ou incontinence, la cour fait face à un procès à l’allure d’un huis clos gériatrique.
Le président de la cour, David De Pas, fait preuve d’une grande patience pour tenter d’interroger les accusés malgré ces obstacles. Mais l’obtention de réponses claires et cohérentes, notamment de la part d’Aomar Aït Khedache, reste laborieuse. Dans sa lettre au juge d’instruction, l’accusé exprime sa culpabilité, non pas pour les faits eux-mêmes, mais pour avoir, selon lui, impliqué son fils et son ancienne compagne, un poids qu’il dit porter quotidiennement.
🏛️ Quelle suite judiciaire pour ce procès ?
Le procès devrait durer plusieurs semaines. L’objectif est de faire la lumière sur la responsabilité de chacun dans cette affaire d’envergure. Mais la dégradation de l’état de santé de plusieurs accusés, dont celui présenté comme l’organisateur principal, soulève des interrogations sur la capacité du système judiciaire à juger équitablement des personnes âgées et malades, sans verser dans l’inhumanité ni compromettre la vérité.
Les peines encourues sont lourdes : jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle pour certains prévenus. La justice devra déterminer si les aveux partiels, les éléments matériels et les déclarations parfois confuses suffisent à établir la culpabilité de chacun.
Catégories : Justice
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