L’INFOX :

C’est une petite erreur de destination, à peine quelques 225 millions de kilomètres. Le 12 juin 2037, un groupe de 42 touristes spatiaux a porté plainte en Californie contre SpaceX, après avoir été « déposés » sur la Lune alors qu’ils avaient réservé un séjour tout compris sur Mars. « On a payé pour les dunes rouges, pas pour du gruyère lunaire », grogne un passager belge, encore en combinaison intégrale, visiblement confus par la faible gravité et l’absence de Matt Damon.

Selon les plaignants, les compteurs spatiaux de la fusée StarYolo 12 auraient été volontairement « trafiqués » pour simuler une distance de 225 millions de kilomètres… alors qu’en réalité, elle aurait à peine franchi les 384 400 km nécessaires pour un aller simple sur la Lune. L’arnaque aurait été démasquée grâce à un passager ayant conservé l’application « Google Maps Space » en mode hors-ligne et surtout à la vue de la planète bleue depuis le cratère où s’est posée la fusée.

SpaceX : Voyage vers la malhonnêteté

Le cabinet d’avocats Galactic Justice & Associés a saisi le tribunal de San Francisco, pointant une fraude « aussi grosse que le casque de Buzz Aldrin ». « On nous a promis une expérience martienne, on s’est retrouvés à rejouer Interstellar dans une zone industrielle céleste abandonnée. » Parmi les preuves : une chaussette ayant appartenu à Neil Amstrong.

À la barre : Elon Musk, accusé de « publicité mensongère, altération d’odomètre spatial et vente de T-shirts “J’ai survécu à Mars” fabriqués en Chine lunaire. »
Face aux accusations, le PDG de Tesla-SpaceX-Babybel™ répond en hologramme :

« La Lune, c’est la Mars du pauvre. Ils devraient me remercier, c’était plus proche et plus instagrammable. Et il y a la 5G sur 98% du caillou»

Une épidémie de doutes galactiques

Depuis cette affaire, les répercussions sont vertigineuses :

• Matt Damon a officiellement annoncé qu’il ne savait plus s’il avait vraiment tourné Seul sur Mars, ou dans un décor de camping-car sur fond vert à Albuquerque.

« J’ai un doute depuis ma dégustation d’une pomme de terre cultivée sur la Lune et qui avait exactement le même goût que celle du tournage de Seul sur Mars. »

• Val Kilmer, contacté par Zoom intersidéral, se dit lui aussi victime d’un gaslighting cosmique. Il réclame des dommages et intérêts pour le tournage de Planète Rouge, sans doute tourné sur une autre planète.
• Le best-seller “Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus” est désormais réédité avec une astérisque : « localisations à confirmer par GPS galactique.« 
• En France, des plaintes ont été déposées contre la SNCF pour avoir vendu des billets « Paris-Marseille », alors qu’aucun train n’aurait dépassé Melun depuis 2029.
• Thomas Pesquet, qui a pris un « Blablacar orbital » pour l’ISS en 2036, soupçonne désormais qu’il n’a jamais quitté la stratosphère.
• Et dans un autre genre, un certain Jean-Michel Saturne, astronome amateur et youtubeur vegan, a déclaré : « J’ai observé Jupiter toute ma vie, je me rends compte que c’était mon plafonnier. »

Reconstitution en gif animé

Selon une fuite du procès, le plan de vol original aurait été généré via Grok-57, modèle devenu instable depuis qu’il a lu Le Petit Prince en boucle. La trajectoire s’apparente à ceci :

cssCopierModifier[Terre] ---[*musique épique*]---> [Parking Lunaire] -> [Photo Insta] -> [Retour sans reçu]

Le programme « Mars or Refund »

SpaceX a depuis lancé un programme de compensation baptisé Mars or Refund™, qui permet aux voyageurs déçus de :

• recevoir un avoir de 15 € à dépenser dans la boutique ElonX,
• se faire livrer un rocher rouge signé « Authentique caillou martien »,
• ou un voyage alternatif vers Neptune, sans supplément carburant.

L’INFO : – Le vrai contexte derrière la parodie

Le 6 juin 2024, une plainte collective a été déposée en Californie contre Tesla, entreprise également dirigée par Elon Musk. Elle accuse le constructeur de voitures électriques d’avoir manipulé les données d’autonomie affichées par ses véhicules. Selon l’enquête, les compteurs auraient été conçus pour afficher une autonomie « optimiste » lors de la charge, et ignoraient ou réduisaient artificiellement les alertes liées à la batterie.

Cette affaire illustre les enjeux liés à la transparence dans les technologies embarquées, notamment dans des produits complexes comme les véhicules électriques ou les missions spatiales. Le concept d’odomètre falsifié, bien connu dans l’automobile thermique, trouve ici une forme plus numérique et logicielle.

La réglementation américaine prévoit des recours en justice pour les consommateurs trompés, et la question pourrait impacter l’image de marque de Tesla et de SpaceX, entreprises souvent perçues comme innovantes, mais régulièrement critiquées pour leur communication jugée opaque.

Ce fait divers juridique renvoie à des débats plus larges sur la vérifiabilité des technologies modernes, de l’intelligence artificielle à la mobilité spatiale. Ce qui, sans être aussi délirant qu’un débarquement lunaire raté, soulève de vraies préoccupations.