L’INFOX : Le fast-food de l’extrême : « Un menu Maxi Douilles, s’il vous plaît »

Dimanche matin, Fort-de-France s’est réveillée avec la douce sonorité de ce qu’on pourrait confondre avec un feu d’artifice du 14 juillet… si le 14 juillet était sponsorisé par GTA VI et Mad Max réunis.

Devant un fast-food paisiblement implanté dans le centre-ville, trois hommes ont été froidement abattus à 07h15, alors que certains espéraient juste un McMuffin et pas un McMassacre.

« On a entendu tatatatatatatatatatata… J’ai cru que c’était le voisin qui testait son nouveau mixeur », confie un riverain en claquettes-chaussettes, encore en état de choc (et de gueule de bois).

45 douilles, deux scooters, zéro subtilité

La scène a laissé derrière elle 45 douilles de calibre 9 mm. Soit environ une pour chaque minute de la dernière saison de « Koh-Lanta », mais sans les épreuves de confort.

Selon des témoins, deux tireurs ont pris la fuite en deux-roues. On ignore s’ils avaient commandé leur scooter sur Vinted ou dans un pack “Urban Warfare” édition limitée.

Le procureur, visiblement à court de métaphores, déclare :

« Il est trop tôt pour dire s’il s’agit d’un ou plusieurs tireurs. »
Non, mais 45 balles… On imagine mal un sniper asthmatique en train de recharger son Glock entre deux quintes de toux.

Des armes partout, sauf dans les mains du Père Noël

Sur l’île, les armes circulent plus librement que les rumeurs sur WhatsApp. Fort-de-France n’est plus une ville, c’est un épisode de « Narcos : Antilles Edition ».

Didier Laguerre, maire de la ville, a réagi avec une voix tremblotante, probablement due à la combinaison du choc et du café trop serré :

« Il est temps que l’État prenne des mesures exceptionnelles. »

Par “mesures exceptionnelles”, on espère qu’il ne parle pas d’un couvre-feu à base de câlins ou d’une distribution gratuite de stylos quatre couleurs pour que les jeunes “expriment leur mal-être autrement”.

Quand Bruno Retailleau entre dans le game (et spoil tout le monde)

Sur X (anciennement Twitter, ex-futur Skyblog), Bruno Retailleau a dénoncé le trafic de drogue. Une déduction digne de Sherlock Holmes, version Pôle Emploi.

« Il faut la mobilisation de tous les acteurs politiques et sociaux. »
On espère juste que ce n’est pas encore Gérard Larcher qui doit jouer un rôle d’infiltré chez les dealers. Même dans un épisode de “Caméra Café : Narcos”, ça ne passerait pas.

La Martinique, zone sinistrée ou prochain lieu de tournage de “Fast & Furious 12 : Ti-punch et bastos” ?

Avec déjà 12 morts en 2025, dont 9 par balles, la Martinique décroche une troisième place au classement des homicides en France — un podium dont on se passerait bien, même avec une médaille en zamac.

“C’est un choc.”
Oui, Didier. Mais ce n’est plus un choc, c’est un épisode entier de “24 Heures Chrono”, version ti-nain et madras.

L’INFO :Triple homicide à Fort-de-France : une montée alarmante de la violence armée en Martinique

Le 11 mai 2025, trois hommes ont été abattus à Fort-de-France, devant un établissement de restauration rapide. Les victimes, dont deux étaient déjà connues des services de police, ont été visées par un ou plusieurs tireurs aux alentours de 7h15. L’enquête est toujours en cours.

Un contexte sécuritaire préoccupant

Au moins 45 douilles ont été retrouvées sur les lieux, suggérant une attaque très violente, probablement liée aux trafics de drogue et à la prolifération des armes illégales sur l’île. Ces violences s’inscrivent dans une tendance inquiétante : depuis janvier, 12 homicides ont été recensés, dont 9 par arme à feu.

En 2024, la Martinique affichait déjà un des taux d’homicide les plus élevés de France (24 meurtres), derrière la Guyane et Mayotte, régions également touchées par des dynamiques criminelles similaires.

Appels à l’action politique

Le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre, ainsi que le ministre de l’Intérieur, ont demandé des mesures fortes. Le préfet a annoncé qu’un plan spécifique de lutte contre le trafic d’armes sera dévoilé prochainement. Le gouvernement a par ailleurs promis de mobiliser des moyens supplémentaires pour endiguer ce phénomène de plus en plus préoccupant.