L’INFOX : 🧼 “Prison Premium” : vers une incarcération à la carte, selon Gérald Darmanin
🏨 Bienvenue à l’Hôtel Maton 5 étoiles
D’après des fuites issues directement de la cafétéria du ministère de l’Intérieur (menu du jour : langue de bois sauce sécuritaire), Gérald Darmanin planche sur une réforme révolutionnaire : faire payer les frais de séjour en prison. Fini les cellules gratuites façon dortoir de colonie disciplinaire : place au concept de “Prison, Bed & Breakfast”.
Selon nos informations (non vérifiées, mais on s’en fout, c’est drôle), les détenus pourront choisir leur formule :
Option | Supplément journalier | Bonus inclus |
---|---|---|
Standard | 19,99 € | Lit dur, fenêtre grillagée |
Confort+ | 39,99 € | Matelas à mémoire de forme, PQ triple épaisseur |
Deluxe Cour intérieure | 79,99 € | Vue sur la cour + 15 minutes de soleil en plus |
All Inclusive | 149,99 € | Douches chaudes, wi-fi volé au maton, séance de yoga avec un mec chelou |
“Le détenu est un client comme les autres”, explique un conseiller ministériel qui préfère rester anonyme car il ne veut pas que sa mère sache qu’il travaille là.
Un minibar serait également envisagé dans certaines cellules. Boissons disponibles : Vittel, Capri-Sun, et Pastis clair (pour les longues peines).
💳 “Forfait taule”, l’abonnement qui fait purger malin
Inspiré par Netflix et ses abonnements à options, le gouvernement envisage un “Pass Liberté conditionnelle+”. Moyennant finance, les détenus pourront souscrire à des services inédits :
- Rewind Justice™ : rembobinez votre procès en cas d’erreur judiciaire (supplément de 899 €)
- Profil VIP sur Tinder cellule : plus de matchs avec des codétenus partageant vos passions (et vos charges)
- Casier Propre : effacez une infraction tous les 10 parrainages.
Gérald D. aurait déclaré en réunion :
“Il est temps que les prisons deviennent rentables. Aujourd’hui, on enferme à perte !”
🛠️ T.I.L : Travaux d’intérêt lucratif
Autre mesure à l’étude : les détenus devront désormais ramener leur propre matos ou bien le louer sur place.
Comme à la rentrée scolaire, chaque incarcéré recevra une liste :
“1 pelle, 1 seau, 1 bleu de travail, 1 gilet jaune (version collector 2018), 1 manuel de développement personnel : Devenez le patron de votre cellule”.
Les plus débrouillards pourront monter leur micro-entreprise depuis leur cellule :
- “Cellu-Net” : nettoyage de barreaux sur devis
- “Verdure & Détention” : jardinage en 12 m²
🛡️ PrisonCare™, l’assurance qu’il vous faut (même en zonzon)
C’est une startup d’État qui en a eu l’idée : proposer une assurance carcérale personnalisée, au même titre qu’une mutuelle ou un pack Orange.
Formules proposées :
- Basique (4,90 €/mois) : remboursement en cas de perte ou de vol de savonnette.
- Zen+ (9,90 €/mois) : soutien moral en cas de bagarre non-consentie
- Premium (29,90 €/mois) : assurance contre les blagues de gardiens, perte de courrier, et mauvaises vannes de codétenus
Bonus : en cas d’évasion ratée, PrisonCare couvre jusqu’à 80 % des frais de cavale (en ticket TER seconde classe uniquement).
📣 Réactions : entre consternation et sarcasme
“Je voulais changer de vie, j’ai pris 8 mois ferme et j’ai fini endetté.” – Un ex-détenu, devenu influenceur justice-restaurative sur TikTok
“C’est comme Airbnb, sauf que tu peux pas partir quand tu veux.” – @JeanMichelPasLibre, sur Twitter
Un internaute résume la situation ainsi :
“Après la justice de classe, la taule de classe. #PrisonPremium”
L’INFO : Le projet Darmanin : vers une facturation des frais d’incarcération
En mars 2024, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a évoqué la possibilité pour l’État de faire contribuer financièrement les détenus à leurs frais de détention, dans le cadre d’une réforme globale de la justice pénale.
Ce projet n’est pas une première : plusieurs pays (comme les États-Unis ou les Pays-Bas) expérimentent déjà des modèles de “co-paiement carcéral”, justifiés par la charge budgétaire que représentent les prisons pour les finances publiques.
En France, la coût moyen d’un détenu est estimé à 110 € par jour, selon le ministère de la Justice. Faire payer une partie de cette somme aux incarcérés pourrait, selon ses défenseurs, responsabiliser certains profils, éviter les abus, et soulager les caisses de l’État.
Cependant, les juristes et associations dénoncent une mesure potentiellement inégalitaire, stigmatisante et contre-productive. En effet, plus de 60 % des personnes détenues vivent sous le seuil de pauvreté au moment de leur incarcération. Une telle mesure pourrait aggraver leur précarité à la sortie.
Des expérimentations ou des formes “light” du dispositif pourraient être envisagées, comme la facturation de certains services “de confort” ou la déduction partielle sur les rémunérations des travaux pénitentiaires.
Le débat reste vif, entre logique comptable et impératif de réinsertion.
Catégories : Justice
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