L’abjuration de Galilée
Le contexte historique
- Galilée est un savant italien qui a observé le ciel avec une lunette révolutionnaire, et qui a confirmé la thèse héliocentrique de Copernic, selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil. Ce qui est une prouesse pour l’époque.
- Cette thèse remet en cause le dogme chrétin qui place la Terre et l’homme au centre de l’univers (thèse géo-un-peu-ex-centrique).
- L’Eglise catholique romaine, qui détient le pouvoir spirituel et temporel à l’époque, considère que l’héliocentrisme est une hérésie et qu’il contredit les Saintes Ecritures. Elle oblige donc Galilée à retirer ses inepties. Il refuse d’abord, puis lorsqu’on lui propose choisir la façon dont il sera condamné à mort en faisant un chifoumi*, il finit par s’incliner car il avait assisté en 1600 à la condamnation de Giordano Bruno, brûlé vif à Rome, avait trouvé cela sympa, mais pas pour le principal la victime, évidemment.
Son honneur resta toutefois sauf, dans la mesure où l’analyse des photographies du procès apporte aujourd’hui la preuve que Galilée, tout en abjurant ses thèses, avait croisé l’index et le majeur de sa main droite sous sa tunique. .
*Chifoumi : jeu de l’époque qui consiste à choisir la technique de sa condamnation à mort. caillou : mort par lapidation, ciseau : mort par la guillotine et feuille : mort sur le bûcher.
Crédit Photo : image générée par l’IA de Bing Chat
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