L’INFOX : Le choc des clichés : quand kebab rime avec comeback
Une défaite qui sent la crème solaire et le baklava
Abu Dhabi, terre de contrastes et de pétrole, a vu s’affronter deux visions du basket :
👉 d’un côté, Monaco, la ville où même les pigeons sont actionnaires en cryptomonnaie ;
👉 de l’autre, Fenerbahçe, le club turc où chaque entraînement commence par un appel à la prière… et finit en doner sauce blanche.
Score final : 81-70. Une victoire aussi nette qu’une moustache bien taillée à Istanbul.
« On a voulu leur montrer qu’Istanbul, c’est pas que des chats dans les ruelles et des vendeurs de tapis »
— Nigel Hayes-Davis, MVP et visiblement expert en géopolitique
Pendant qu’Alpha Diallo pleurait dans une serviette façon Miss France recalée, les Turcs dansaient la halay sur le parquet, sous les yeux de Toni Kukoc qui s’est demandé s’il n’était pas tombé dans une faille spatio-temporelle depuis 1993.
Les clichés en short : Rocher VS Bosphore
« On a joué comme si c’était un mariage turc : 12 heures de danse, pas de pause, et tonton Selim qui hurle dans un micro »
— Devon Hall, arrière U.S. converti au loukoum tactique
Le plan de jeu turc : kebab ou double écran ?
La tactique était claire :
Changer sur tous les écrans, casser les côtes monégasques, puis fêter ça avec du raki dans le vestiaire.
Et visiblement, ça marche :
- Mike James avait le regard flou d’un influenceur après 3 stories de trop.
- Matthew Strazel a fondu en larmes, ou peut-être à cause d’un piment oublié dans son short.
Fenerbahçe, c’est la preuve vivante qu’avec un bon coach, un couscous de passes et un pressing plus chaud que la plaque du hammam, on peut battre n’importe qui. Même un club dont le sponsor principal est probablement un casino avec vue sur piscine.
L’après-match : Spanoulis en PLS, Monaco en mode « on reviendra »
La conf’ d’après match a tourné à la séance de thérapie :
« On méritait mieux, mais bon, les arbitres, les étoiles, les chakras… »
— Spanoulis, coach grec en pleine crise existentielle
Prochaine étape pour Monaco : le championnat français, et peut-être une signature de Nikola Mirotic, l’homme dont le CV est plus long que la file au Grand Bazar.
Mais pour l’instant, les Monégasques ont surtout le seum.
« On n’a pas perdu, on a découvert une nouvelle forme de douleur intérieure »
— Élie Okobo, 0/8 au tir, 10/10 en regrets
L’INFO : Le vrai match, sans épices ni second degré
Dimanche 25 mai 2025, au Final Four de l’Euroligue à Abu Dhabi, Fenerbahçe a battu l’AS Monaco (81-70), privant le club de la Principauté de son premier titre européen.
Malgré un bon début de match (13-4 à la 5e minute) et un grand Alpha Diallo (19 points), Monaco a progressivement perdu pied face à une équipe turque très physique et tactiquement disciplinée. Le MVP du tournoi, Nigel Hayes-Davis, a inscrit 23 points et capté 9 rebonds, bien épaulé par Marko Guduric (19 pts) et Devon Hall (13 pts).
Fenerbahçe a infligé un 15-1 à Monaco avant la mi-temps, prenant l’avantage et ne le lâchant plus. Mike James (17 pts mais 6/19 au tir) et Élie Okobo (0 pts) n’ont pas su répondre dans les moments clés.
L’entraîneur grec de Monaco, Vassilis Spanoulis, reconnaissait une forme d’impuissance face à l’impact physique adverse, et regrettait un arbitrage jugé inégal (14 lancers francs contre 26 pour Fenerbahçe).
C’est le deuxième sacre du club stambouliote en Euroligue après 2017, dans une décennie dominée par les clubs turcs (Efes Istanbul a gagné en 2021 et 2022). Pour Monaco, la progression reste constante (quart en 2022, Final Four en 2023, finale en 2025), mais le titre se refuse toujours.