✈️ Airbus en mode gastro : des avions bloqués à cause d’un bouchon… de toilettes
L’infox :
🧻 Toulouse : Airbus victime d’un syndrome de tuyauterie aigüe
C’est un communiqué qui fait tâche dans le ciel de l’aéronautique : Airbus se retrouve dans la merde. Littéralement. Le géant européen de l’aviation a confirmé mardi que plusieurs dizaines d’Airbus A350 ne peuvent pas décoller… faute de toilettes disponibles.
« On a tout ce qu’il faut pour voler : ailes, moteurs, hublots anti-caca d’oiseau. Mais pas de chiottes. Résultat : ça fait un gros bouchon sur le tarmac », soupire Christian Scherer, directeur des avions commerciaux chez Airbus, en serrant les fesses.
💩 Goulet d’étranglement ou étranglement du goulet ?
La situation est cocasse : en plus d’un retard de livraison de moteurs (jusqu’ici, tout va normal), c’est une pénurie de sanitaires qui fait déborder le vase. Selon nos sources bien évacuées, le problème viendrait de la chaîne d’approvisionnement : les fabricants de toilettes certifiées aviation sont « en flux tendu », au sens propre comme au figuré.
« On ne peut pas livrer un avion sans WC, sauf si on vise un partenariat avec Ryanair », aurait blagué un cadre, avant de se raviser en voyant le service com’ froncer les sourcils jusqu’à la lunette.
🚽 Les coulisses d’un chaos digestif
D’après une enquête menée par le Collectif de Défense des Bladders In the Sky (CoDeBiS), chaque A350 nécessite au moins 8 toilettes, toutes plus technologiques qu’un siège japonais chauffant. Or, Safran, qui produit ces trônes célestes, serait à la ramasse.
« On en est à étudier sérieusement l’option seau hygiénique + rideau », confie un ingénieur d’Airbus en tenant un plan des toilettes du futur façon Koh-Lanta.
Plus dramatique encore, l’absence de sanitaires retarde l’entraînement des hôtesses à la fameuse phrase : “Merci de ne pas rester trop longtemps dans les toilettes”, véritable pilier de la sécurité en vol.
🛫 Objectif 820 avions : Airbus veut chier dans la colle sans que ça se voie
Malgré ces petites contrariétés intestinales, le constructeur assure que son objectif de livrer 820 avions en 2025 tient bon, comme un transit sous Imodium.
« La santé globale de l’écosystème s’est améliorée », a assuré Christian Scherer, probablement en parlant de la chaîne logistique, mais peut-être aussi de sa flore intestinale.
En attendant, une quarantaine d’avions A350 sont cloués au sol, la vessie pleine, le fessier serré, le regard humide, comme des passagers d’un vol Paris-Tokyo privés de toilettes pendant une turbulence de 6h.
🅑 L’Info : – Traitement réaliste
Airbus, l’un des plus grands constructeurs aéronautiques mondiaux, rencontre actuellement des difficultés inhabituelles sur ses chaînes de production. Lors d’un point presse à Toulouse, le directeur des avions commerciaux Christian Scherer a confirmé qu’une pénurie à la fois de moteurs et de toilettes retardait la livraison de plusieurs dizaines d’avions A350.
Cette situation reflète les tensions persistantes sur les chaînes d’approvisionnement post-Covid. Les moteurs produits par CFM (coentreprise entre Safran et General Electric) n’arrivent pas dans les délais attendus, ce qui ralentit la finalisation des monocouloirs. Parallèlement, Safran, qui fournit également les équipements sanitaires des avions, fait face à des problèmes de production sur les modules de toilettes, essentiels à l’homologation des appareils.
Malgré ces défis, Airbus maintient son objectif de livrer 820 avions en 2025, en soulignant une amélioration générale de l’écosystème industriel par rapport aux années précédentes. En 2024, l’entreprise avait déjà connu une année tendue mais avait réussi à approcher ses objectifs annuels grâce à une coopération renforcée avec ses fournisseurs.