L’infox :🧨 Accident du sous-marin Titan : OceanGate médaille d’or du fiasco, James Cameron en argent, Céline Dion décroche le bronze
🎖️ Un podium de l’absurde pour une tragédie bien réelle
Les résultats de l’enquête américaine sont tombés, et c’est un véritable Jeux Olympiques de la déresponsabilisation qui s’achèvent. 🥇 OceanGate repart avec la médaille d’or du naufrage industriel. 🥈 James Cameron, pour avoir inspiré des vocations aussi profondes que le gouffre de Challenger. 🥉 Et enfin Céline Dion, pour avoir « poussé les limites » un peu trop loin avec My Heart Will Go On en boucle sur les vidéos de promo.
« Il fallait un coupable, on a eu un trio », a déclaré le Comité International des Insubmersibles.
🚨 OceanGate, ou le Titanic de la start-up nation
L’entreprise, autoproclamée « Uber des abysses », a été jugée responsable pour avoir transformé un cercueil sous-marin en expérience immersive à 250 000 dollars l’aller simple. Aucun ingénieur n’était vraiment sûr que l’engin tienne, mais « ça passait crème en PowerPoint », selon un ancien employé désormais en thérapie flottante.
« On a respecté les normes, sauf celles qui existaient », aurait déclaré le fondateur Stockton Rush, en téléportation astrale depuis l’Atlantide.
Un tableau projeté lors de leur dernier comité de direction indique clairement la priorité stratégique :
Objectif | Pourcentage atteint | Commentaire |
---|---|---|
Réduire les coûts | 110 % | On a viré la sécurité |
Innover | 89 % | On a mis un joystick de PlayStation |
Survivre à la plongée | 0 % | On a un peu loupé le coche |
🧜 James Cameron : l’homme qui murmurait à l’oreille du Titanic
Il n’a rien demandé. Et pourtant, le nom de James Cameron revient dans l’enquête comme la BO dans un ascenseur : insidieusement omniprésente.
L’un des passagers aurait même été recruté après avoir vu Titanic « quarante-sept fois d’affilée » lors d’un week-end RH nommé Feel the Deep. On murmure que James Cameron aurait même refusé de breveter l’idée du submersible low-cost en 2006, la qualifiant de « mauvaise idée de scénario pour True Lies 2« .
🎤 Céline Dion, malgré elle dans la boucle des responsabilités
Pourquoi Céline Dion ? Parce que la malédiction du Titanic n’a pas oublié que la chanteuse québécoise a élevé la nostalgie marine au rang de sport extrême. Son titre phare est encore diffusé en boucle sur TikTok à chaque catastrophe sous-marine.
« Je ne suis pas responsable de ce que font les gens sous l’eau avec mes chansons », a-t-elle confié entre deux vocalises aquatiques.
Certains experts évoquent une influence vibratoire négative, d’autres un phénomène de résonance en Do majeur qui aurait fragilisé la coque. Un internaute propose un remix électro posthume My Submarine Will Explode : 3M de vues.
🕹️ La sécurité, c’est surfait
L’enquête révèle que le joystick utilisé pour manœuvrer le Titan était un modèle sans fil de Logitech, avec des piles d’origine douteuse. « C’est comme piloter un Airbus avec une manette de Wii », note un ingénieur. Le manuel de sécurité était quant à lui généré par ChatGPT en version bêta (🫣).
La procédure d’urgence prévoyait notamment :
- d’envoyer des SMS,
- d’espérer,
- et de diffuser Les Bronzés font du ski pour détendre l’ambiance à bord.
🧠 OceanGate, c’est un peu le Kaamelott des profondeurs
Tout le monde avait un mauvais pressentiment, mais personne n’a osé annuler.
« J’ai vu l’épave du Titanic, j’ai touché le hublot, j’ai dit ‘c’est pas une bonne idée’… on m’a dit que j’étais trop négatif », explique Karadoc, expert en sandwichs et en métaphore de la loose abyssale.
Dans les bureaux d’OceanGate, il paraît qu’on appelait le projet Titan « Jean-Michel Sous-l’Eau ». Un running gag devenu drame.
📌 L’Info :
Le 18 juin 2023, le submersible Titan, développé par la société américaine OceanGate, a implosé lors d’une plongée en direction de l’épave du Titanic, provoquant la mort de ses cinq passagers. Les garde-côtes américains ont récemment publié un rapport accablant, pointant la responsabilité directe de l’entreprise.
Selon les conclusions officielles, OceanGate a volontairement contourné les protocoles d’ingénierie, de test et de maintenance imposés pour les plongées extrêmes. Des alertes internes auraient été ignorées, dans un contexte décrit comme « toxique » par plusieurs employés. L’enquête indique que la société opérait en marge des normes de sécurité reconnues, notamment en ne soumettant pas ses appareils à la certification par des organismes indépendants.
Le PDG Stockton Rush, lui-même à bord lors de l’accident, avait souvent critiqué les standards industriels qu’il jugeait « trop conservateurs ». Cette vision de l’innovation à tout prix a mené à une tragédie évitable. Le rapport des garde-côtes devrait alimenter les débats sur la régulation des expéditions touristiques extrêmes, dans un contexte de plus en plus concurrentiel et médiatisé.