L’infox :
📰 Quand Borg dérapait plus que sur terre battue
Stockholm, 2025 — Ce jeudi, le monde du tennis a (re)pris une claque, et pas de revers. Björn Borg, la légende scandinave au bandeau mythique et au regard glacial, a révélé dans ses mémoires que sa plus grande surface de jeu… c’était la table du Studio 54. Et elle était blanche.
Dans Hjärtslag, son autobiographie (ce qui veut dire tachycardie en soirée, à peu près), Borg revient sur ses années 80 plus « neigeuses » que les JO de Lillehammer :
« J’ai vu plus de lignes en une nuit au Studio 54 qu’en un tournoi de Wimbledon. »
🥶
🎾 Le roi de la ligne… mais pas que du service
Durant toute sa carrière, personne ne comprenait comment Borg restait aussi calme sur le court. Désormais, tout s’éclaire. Le type n’était pas « zen », il était « perché ». Des images d’archives confirment que :
- Il sniffe les lignes blanches de Roland comme d’autres sniffent un billet de 500 francs dans une Twingo.
- Il transpire du nez.
- Il sert à 200 km/h mais son cœur bat à 12 BPM.
- Il appelle le hawk-eye pour vérifier s’il en reste un peu sur le bout.
Et si vous pensez que c’est absurde, revoyez son match de 1981 contre McEnroe : 5 sets, 42 coups droits, 3 hallucinations, 1 apparition de John Travolta en short pailleté.
🧻 Studio 54, Wimbledon, Milan : la tournée mondiale de la poudreuse
L’autobiographie raconte que Borg découvre la coke dans une soirée avec Andy Warhol et Grace Jones. L’endroit ? Studio 54, sorte de Carrefour Market de la défonce artistique.
Citation officielle :
« J’ai senti un boost équivalent à mon premier ace. Mais sans avoir besoin de m’échauffer. »
Pendant ses années milanaises avec Loredana Bertè (sorte de Lady Gaga italienne avec une frange de teckel), Borg mène une double vie : tennisman le jour, Tony Montana blond la nuit. La raquette devenait accessoire, sauf si elle servait à tracer les lignes.
🌉 Descente aux enfers sur pont hollandais
La chute est aussi mythique que le reste. En 1996, il s’effondre sur un pont aux Pays-Bas, probablement après avoir demandé à un passant :
« Vous savez où je peux trouver un filet… mais genre pas de tennis ? »
Il se réveille à l’hôpital. Son père est là, digne, silencieux, en train de relire son CV de joueur de ping-pong amateur. Et Björn de lâcher dans un moment de lucidité :
« J’avais honte comme un chien. Un chien errant. Un chien cocaïné. Un cocker sniffant. »
🕺 Björn, la Suède et les années 80 : tout un mood
Il faut aussi remettre les choses dans leur contexte : on parle d’une époque où :
Élément | Niveau de suspicion |
---|---|
Björn danse torse nu dans un club new-yorkais | 🟨 Normal |
Björn suce des glaçons sur la scène avec Grace Jones | 🟧 Tiens, bizarre |
Björn joue en peignoir Dior sur un court annexe | 🟥 Intervention urgente |
Björn loue un yéti pour lui masser les abdos | 🔴 Besoin d’aide immédiat |
Pendant ce temps-là, Yannick Noah écrivait « Saga Africa », ce qui en soi, était un autre type d’addiction.
💥 Bonus : Les signes qu’on aurait dû voir venir
- Il demandait « des raquettes à cordage colombien ».
- Il réclamait une surface de jeu “plus pure, tu vois ce que je veux dire”.
- Il appelait les ramasseurs “les livreurs”.
- Il disait : “J’ai gagné 6-1, 6-2, 6-3… et 3 grammes aussi.”
📌 L’Info : – Traitement réaliste
Dans son autobiographie Hjärtslag publiée en 2025, Björn Borg révèle pour la première fois son addiction passée à la cocaïne. L’ancien champion suédois, qui a marqué l’histoire du tennis mondial dans les années 70-80 avec 11 titres en Grand Chelem, se livre à cœur ouvert sur une période sombre de sa vie, marquée par la consommation de drogues et une descente progressive dans l’isolement et la souffrance.
Il raconte avoir découvert la cocaïne au début des années 80, notamment lors de soirées au Studio 54 à New York, haut lieu de la scène nocturne et artistique. À l’époque marié à la chanteuse italienne Loredana Bertè, il évoque une vie de fêtes, de mauvaises fréquentations et de dépendances.
L’épisode marquant de cette période reste son effondrement en 1996 sur un pont aux Pays-Bas, peu avant une rencontre de tennis vétéran. Hospitalisé, il prend conscience de l’ampleur de sa chute. Ce moment est déterminant dans son chemin vers la sobriété.
Aujourd’hui âgé de 69 ans, Borg lutte également contre un cancer de la prostate détecté en 2023. Il assure mener une vie saine, sans raquette, mais avec sport quotidien et suivi médical régulier. Son témoignage, à la fois touchant et brutal, jette une lumière nouvelle sur les défis psychologiques et personnels auxquels peuvent être confrontés les sportifs de haut niveau après leur carrière.