L’infox : Un piano, un homme, un drame : Michel Berger victime d’un infarctus en plein… Chopin
Ramatuelle – 2 août 1992. Michel Berger, fer de lance du tennis français, connu pour son revers lifté et sa raquette Babolat, a tragiquement succombé à un arrêt cardiaque lors d’une tentative hasardeuse… de jouer du piano droit.
Alors que la planète tennis s’apprêtait à célébrer sa remontée à la 3e place mondiale ATP, aux côtés d’Andre Agassi, Jim Courier et Pete Sampras, Michel Berger a décidé de s’essayer au piano « pour se détendre », comme d’autres s’adonneraient au sudoku. Mauvaise idée.
« Il a voulu attaquer une sonate comme il attaquait un passing-shot. Il n’était pas prêt. » – Yannick Noah, les yeux embués
🧠 Quand un tennisman touche un do majeur, tout peut basculer
D’après les premiers éléments de l’enquête, Michel Berger n’avait jamais touché un clavier autre que celui d’un téléphone à cadran. Lorsqu’un ami lui propose d’improviser Let It Be de mémoire musculaire, le sportif entre en hyperventilation dès la seconde mesure.
« Il a confondu la pédale de sustain avec un repose-pied. Le piano a sonné comme un pigeon qui vomit. » – Patrick Bruel, témoin oculaire involontaire
Le parquet de Toulon évoque la piste d’un « arrêt cardio-artistique foudroyant » consécutif à une accumulation de facteurs absurdes : hygiène de vie sportive, absence totale de sensibilité musicale, et ingestion d’un gaspacho trop tiède.
☠️ Les experts sont formels : c’était un piano non homologué par la Fédération Internationale de Tennis
Le modèle Yamaha U1 sur lequel Michel Berger a tenté l’impossible était en parfait état de marche, mais non certifié par l’ITF. Il ne disposait d’aucune prise USB ni porte-bouteille, ce qui a pu troubler l’athlète de haut niveau.
Le Dr Gérard Raquette, cardiologue et fan de Guy Forget, précise :
« Il a cru que la clé de sol était une technique de kiné. Il a abordé le piano comme un Roland-Garros : avec sueur, cris et jugulaire tendue. »
Un effort inadapté, une posture foireuse, des muscles entraînés à la glisse et non au vibrato : la combinaison a été fatale.
🏖️ Retour sur une carrière aussi brillante qu’inattendue
Né en 1947 à Neuilly-sur-Seine, Michel Berger n’a jamais chanté une seule chanson. Il a préféré consacrer sa vie à envoyer des aces et à battre Boris Becker sur terre battue (ce qui, rappelons-le, est un peu comme battre un dauphin sur un toboggan).
Son coach, un certain Pascal Obispo (aucun lien), témoigne :
« Il ne savait pas jouer du piano, mais il voulait épater une Allemande. Il aurait mieux fait de faire du jonglage. »
⚰️ Des funérailles rythmées par la dernière note jouée : un fa mal appuyé
Lors de ses obsèques, la Fédération Française de Tennis a refusé qu’un pianiste accompagne la cérémonie. Trop dangereux.
Une minute de silence a été suivie d’une minute de bruit – pour équilibrer les choses – et les balles de tennis ont été remplacées par des boules de naphtaline, en hommage à sa tenue vintage.
France Gall, qui n’était pas son épouse mais a tout de même pleuré, a lancé une pétition pour interdire aux sportifs de s’approcher d’un instrument sans certificat de formation musicale de niveau CE1.
📌 L’Info :
🎼 Le vrai Michel Berger : un géant de la chanson française
Michel Berger, né Michel Jean Hamburger, était un auteur-compositeur-interprète et producteur de musique. Il est décédé le 2 août 1992 à Ramatuelle d’un infarctus du myocarde, à l’âge de 44 ans. Il venait de jouer au tennis lorsqu’il s’est écroulé. Selon les médecins, la chaleur, la fatigue et peut-être un manque d’entraînement physique adapté ont contribué au drame.
Figure emblématique de la variété française, il est connu pour ses nombreuses collaborations, notamment avec France Gall (sa compagne), Johnny Hallyday, Véronique Sanson et pour la création de la comédie musicale Starmania, avec Luc Plamondon.
Sa disparition brutale a marqué le public et le monde de la musique.