L’INFOX :
🥘 Une soirée transformée en banquet espagnol
Ce dimanche soir à Stuttgart, les supporters français ont assisté à un véritable festin… mais du mauvais côté de la table. L’équipe de France a été servie, découpée, puis rôtie à la plancha par une équipe d’Espagne affamée, s’inclinant finalement 5-4 au terme d’un match complètement indigeste pour les Bleus. Ce n’était plus un match, c’était une paella géante dans laquelle nos Tricolores ont mijoté pendant 90 minutes.
🍤 Première mi-temps : les Bleus mijotent à feu doux
Les ingrédients du désastre étaient là dès le début : une défense tranchée comme des oignons par la vivacité de Nico Williams et la créativité de Lamine Yamal. Un premier but bien poêlé à la 23e, suivi d’un second servi dans la foulée, et déjà, les Bleus nageaient dans le gras.
À la pause, la Roja menait 2-0 et avait clairement pris le contrôle de la cuisine. Pendant ce temps, Mbappé cuisinait seul dans son coin, les bras croisés, tandis que Dembélé essayait d’ajouter un peu d’épices à un plat bien fade.
🍚 Deuxième mi-temps : la poêle déborde
Dès le retour des vestiaires, les Espagnols ont remis les couvercles en place et augmenté le feu : pénalty de Yamal (3-0), coup de fourchette de Pedri (4-0), et une cuillère de Maignan dans la sauce tomate (5-1). À ce moment-là, les Bleus ressemblaient à des crevettes recroquevillées dans une poêle, sans solution, sans sel, sans croquant.
🍋 L’entrée de Cherki, le citron qui réveille le plat
Mais soudain, à la 64e minute, Didier Deschamps (alias le chef cuistot qui avait oublié les bons ingrédients) sort enfin sa botte secrète du frigo : Rayan Cherki. Et là, c’est la magie : passe décisive, but magistral du gauche, envolée de créativité. Le gamin de la cuisine lyonnaise est venu relever ce plat trop salé, trop cuit, trop espagnol.
Avec lui, Barcola a tenté quelques flambées sur le côté, et même Kolo Muani a failli ramener le dessert en égalisant. Les Bleus sont revenus à 5-4 dans un chaos absolu, une sorte de bouillabaisse footballistique où plus rien ne faisait sens. Un csc espagnol, un dernier rush, et l’illusion d’une remontada.
🍽️ Verdict : les Bleus mangés tout crus (mais avec panache)
Malgré un come-back en fin de match, l’Espagne s’impose 5-4 et file en finale. Mais cette demi-finale restera dans les annales comme le match le plus pimenté de l’ère Deschamps, une orgie offensive, un plat trop chargé, mais ô combien savoureux pour les amateurs de football sucré-salé.
Cherki a cuisiné du rêve, Yamal a flambé, et Deschamps… a laissé brûler les oignons.