L’INFOX : 🍺 Benoît XVI : un demi-pape pression s’il vous plaît !

Vatican, le 19 avril 2005 : la mousse a parlé

Ce jour-là, le monde a trinqué : l’église catholique élisait un nouveau chef… et pas n’importe lequel. Un pape à fermentation lente, brassé en Bavière, et tiré à 16,64 degrés de sainteté. Son nom : Benoît XVI. Sa robe : blanche, mousseuse. Son nez : un soupçon de dogme, une touche de théologie, et un arrière-goût de Ratzinger.

Un sacerdoce houblonné, à consommer avec commisération. Car attention : l’abus d’alcôve est dangereux pour la santé de l’église.

Des années de fermentation avant l’embouteillage pontifical

Avant de finir en haut de l’étagère vaticane, Joseph Ratzinger a connu toutes les étapes de la distillation épiscopale : ordonné prêtre en 1951 (après une courte période de macération dans la jeunesse hitlérienne), mis en fût cardinal en 1977, puis filtré doctrinalement dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (alias le minibar du Vatican).

« Il était sec, corsé, avec une amertume prononcée », rapporte un sommelier théologique ayant préféré garder l’anonymat.

Un style doctrinal : triple fermentation et zéro sucre

Connu pour son goût prononcé pour la rigueur doctrinale, Benoît XVI n’était pas une petite bière fruitée. Plutôt une trappiste bien capiteuse, servie tiède avec un bréviaire. Dans ses homélies : du corps, peu de légèreté, et un taux de fermentation dogmatique de 12° minimum. « C’est du lourd, ça tape direct dans l’eschatologie », témoigne un fidèle encore en gueule de messe.

Ses bulles de doctrine, souvent incomprises, ont provoqué quelques remontées acides dans les bancs de l’église. Surtout lorsqu’il ouvrit la canette de la liturgie en latin, remettant au goût du jour les arômes un peu surannés du Concile de Trente.

Le premier pape à capsule vissée

En 2013, Benoît XVI devient le premier pape à décapsuler son pontificat volontairement depuis Clément VIII (ce qui, selon les archives, remonte environ à la dernière cuvée de la Sainte Tunique).

Motif : trop de pression.

« J’ai senti que le houblon me montait à la tête », aurait-il confié à un cardinal, entre deux gorgées d’encens.

Il laisse sa place à un cru plus doux, plus fruité, plus sud-américain : le Pape François, en version IPA (Ici Pour l’Amour).

✝️ « Je suis une bière artisanale dans un monde de soft drinks. »
— Benoît XVI, probablement.

⚠️ Message du clergé responsable :

« Attention, l’abus d’alcôve est dangereux pour la santé. À consommer avec commisération. »
Slogan officiel de la papauté depuis 2005.
Ne convient pas aux femmes enceintes ni aux agnostiques.

Tableau de la carrière de Benoît XVI en équivalents de boissons

L’INFO : L’élection de Benoît XVI : un tournant doctrinal pour l’Église

Le 19 avril 2005, le cardinal Joseph Ratzinger est élu pape par le conclave réuni à la suite du décès de Jean-Paul II. Il devient ainsi le 265e souverain pontife, sous le nom de Benoît XVI.

Né en 1927 en Bavière (Allemagne), Joseph Ratzinger est un intellectuel reconnu, professeur de théologie, puis archevêque de Munich. Il est nommé cardinal en 1977 par Paul VI et devient préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 1981, un poste clé où il veille sur l’orthodoxie de la foi catholique.

Son pontificat (2005–2013) se caractérise par un retour à des positions plus conservatrices sur les questions de morale, de liturgie et de doctrine. Il tente de rapprocher l’Église avec les traditionalistes, notamment via la réhabilitation de la messe en latin.

Son style, plus réservé et intellectuel que celui de son prédécesseur Jean-Paul II, ne séduit pas autant les foules. En 2013, à 85 ans, il annonce sa renonciation, invoquant son âge et ses forces déclinantes — une première depuis le Moyen Âge. Il devient alors « pape émérite » et se retire dans un monastère au Vatican, où il vit jusqu’à sa mort le 31 décembre 2022.

Catégories : Spiritu-alitée – Histoire

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