L’infox :🗽 12 octobre 1492 : Christophe Colomb découvre l’Amérique… et prend le métro à Manhattan

⚓ Quand la Pinta s’amarre au pied de la Statue de la Liberté

C’est un matin de brume, un peu moite, avec un petit vent qui sent le cheese-burger, lorsque Christophe Colomb lève les yeux de son sextant en bois et murmure :

« Par Sainte-Croquette, c’est donc ça… le Nouveau Monde ? »

Sous ses yeux, un gigantesque archipel vertical, plein de tours en verre et de pigeons obèses. Il venait de « découvrir » Manhattan. Ou du moins, un Manhattan qui n’avait clairement pas lu les notes de bas de page de l’Histoire.

Derrière lui, la Pinta, la Santa Maria et la Niña avançaient en file indienne, Google Maps en main, en tentant de se frayer un passage entre les ferries de Staten Island et un yacht de milliardaire russe. À l’arrière, Rodrigo, le mousse, hurlait déjà :

« Capitaine ! Un food truck vend des tacos bénis là-bas ! » 🌮

🗽 À la conquête de l’Amérique… en métro ligne 6

Après avoir pris quelques selfies devant la Statue de la Liberté (« trop stylée la meuf avec le flambeau », selon Bartolomeo, 17 ans, matelot stagiaire), l’équipage débarque sur Liberty Island… et télécharge direct CityMapper.

Dans un élan de découverte et de mécompréhension culturelle, Christophe Colomb décide de « prendre possession » du territoire en plantant un drapeau sur le capot d’un taxi jaune. Le chauffeur, Jamal, réagit calmement :

« Tu vas virer ton bout d’bois de mon capot ou j’t’envoie chez Judge Judy ? »

L’équipage s’éparpille dans les rues de la Big Apple, persuadé d’avoir débarqué dans une « ville d’Indes ». La Niña s’inscrit à un cours de yoga hot vinyasa, la Santa Maria se prend une prune à 180 $ pour stationnement en double file, et Colomb entre dans un Apple Store en s’exclamant :

« Par ma barbe, cette pomme-là a l’air diabolique ! »

🛍️ Le choc des cultures et des cartes de crédit

Durant cette visite historique sponsorisée par Air Niña™ (le low-cost du 15e siècle), nos explorateurs ont aussi fait halte chez Macy’s, où ils ont « colonisé » un rayon de doudounes. Confondant des mannequins de vitrine avec des autochtones, ils ont offert des miroirs, du pain sec et une collection de coquillages.
Un vendeur, perplexe, a juste répondu :

« Vous pouvez pas juste payer avec Apple Pay comme tout le monde ? »

Mais la rencontre la plus marquante fut sans doute celle avec un certain Elon Musk, qui aurait proposé à Colomb de racheter les droits de sa « découverte » via une NFTisation blockchain du Nouveau Monde. Réponse du navigateur :

« On va déjà essayer d’arriver à Harlem sans mourir. »

📺 Bonus : extrait du journal télévisé d’époque

« Bonsoir à toutes et à tous. En ce 12 octobre 1492, l’Espagne salue la prouesse de Christophe Colomb, qui après avoir traversé l’Atlantique, a courageusement affronté… les douanes américaines, les contrôles TSA, et un agent des frontières nommé Chad, très suspicieux face à un passager sans passeport, sans bagage, mais avec trois navires en double file. »

Un moment historique, validé par TripAdvisor avec 3 étoiles sur 5 : « Beaucoup de marche, mais les bagels étaient bons. »

L’infox : — Traitement réaliste

🔍 La véritable « découverte » de l’Amérique

Le 12 octobre 1492 marque l’arrivée de Christophe Colomb dans les Caraïbes, plus précisément sur l’île de Guanahani (dans l’actuel archipel des Bahamas), et non pas à New York comme l’image humoristique le suggère. L’objectif initial de Colomb n’était pas de découvrir un nouveau continent, mais d’atteindre les Indes orientales en contournant la planète par l’ouest.

Bien que souvent crédité de la « découverte » de l’Amérique, il convient de rappeler que des civilisations y existaient déjà depuis des millénaires (Aztèques, Mayas, Incas…). De plus, des navigateurs nordiques comme Leif Erikson avaient probablement accosté en Amérique du Nord bien avant Colomb, vers l’an 1000.

Les trois navires — La Niña, La Pinta et la Santa Maria — étaient financés par la Couronne d’Espagne, qui espérait ouvrir une nouvelle voie commerciale vers l’Asie. L’expédition de Colomb a eu des conséquences majeures : colonisation, échanges transatlantiques (aliments, maladies, esclavage), et bouleversement des sociétés autochtones.

Quant à Manhattan, la région était alors habitée par les Lenapes, un peuple amérindien. Ce n’est qu’en 1609 que Henry Hudson explorera la région, bien après Colomb.