L’infox : 6 Septembre 1997 : Lady Di, la dernière à avoir grillé un pont
La princesse qui voulait prendre un autre virage
Londres – Le 6 septembre 1997, le monde entier retenait son souffle et les Anglais leurs larmes, pendant que la France retenait sa circulation sur la voie Georges-Pompidou. Ce jour-là, Lady Diana, princesse de Galles et de galère, faisait son dernier tour de piste dans un corbillard de luxe, direction le paradis… à contresens.
Diana Spencer, alias Lady D, aka « la meuf du tunnel », s’est éteinte une nuit d’août après avoir pris le virage de l’Alma façon Fast & Furious – sans les effets spéciaux mais avec les conséquences.
« Elle a quitté la monarchie à 130 km/h. Rarement un divorce aura été aussi tranché », déclare un policier français, encore traumatisé par le radar flingué par la Mercedes.
Enterrement express, hommage en décélération
La cérémonie a eu lieu dans l’intimité de 2,5 milliards de téléspectateurs, réunis autour d’un cercueil à fleurs et d’une dignité internationale en roue libre. Le peuple anglais, en deuil, découvrait alors que oui, une princesse pouvait avoir un enterrement plus rapide qu’un épisode de Top Gear.
Un cortège funéraire solennel est parti de Kensington Palace. À l’origine, il devait longer la Tamise. Finalement, il a préféré slalomer entre les regrets, les flashs des paparazzi et la mauvaise conscience collective. « Le cortège funéraire a mis 5h pour faire 10 kilomètres. Soit l’inverse exact de la Mercedes », ironise un chauffeur VTC parisien.
Pont de l’Alma : le mauvais tournant dans l’Histoire
Sur les lieux de l’accident, les touristes déposent encore des bougies et des selfies. La flamme du souvenir est désormais gardée par des pigeons mélancoliques et un pylône qui n’avait rien demandé.
Une plaque commémorative mentionne sobrement : « À la mémoire de Lady Diana, morte ici en tentant d’éviter la monarchie, les journalistes et une Fiat Uno. »
Le tunnel, lui, est devenu un lieu de pèlerinage pour fans de vitesse, de glamour tragique et de théories foireuses.
« On n’a pas mis de radar depuis 1997, par respect. Et parce qu’on est toujours en train de reconstituer la scène avec des Playmobil », confie un gendarme à la retraite.
Les Windsor, côté sortie
Absente de la monarchie depuis son divorce, Lady D roulait sans GPS royal. Elle avait pris la sortie « liberté », mais sans activer le mode éco-conduite. Un choix qui lui aura coûté le prix fort (et quelques côtes cassées).
Le Prince Charles, lui, n’a pas versé de larmes. Il avait activé son mode « Camilla ».
« Elle voulait couper les ponts, on lui a offert l’Alma », aurait marmonné le destin, pince-sans-rire.
📌 L’Info :
Un événement mondial marqué par l’émotion collective
Le 6 septembre 1997 ont eu lieu à Londres les funérailles de Lady Diana Spencer, ex-épouse du Prince Charles, décédée tragiquement dans un accident de voiture survenu dans le tunnel du pont de l’Alma à Paris le 31 août 1997.
L’accident impliquait une Mercedes S280 transportant Lady Di, son compagnon Dodi Al-Fayed et leur chauffeur Henri Paul, qui ont percuté un pilier du tunnel à haute vitesse alors qu’ils fuyaient des paparazzi à moto.
La mort de Diana a suscité une vague d’émotion mondiale sans précédent. En Grande-Bretagne, des millions de personnes ont exprimé leur douleur et leur colère, notamment contre la famille royale, jugée distante et peu réactive dans les premiers jours suivant la tragédie.
Des funérailles suivies dans le monde entier
Les funérailles officielles ont été organisées à l’abbaye de Westminster en présence de chefs d’État, de célébrités (Elton John y interpréta Candle in the Wind, adaptée pour l’occasion), et de la famille royale. Le public, massé tout au long du parcours du cercueil, a exprimé son soutien avec des fleurs, des lettres et des applaudissements silencieux.
Diana était très populaire, surnommée « la princesse des cœurs », engagée dans de nombreuses œuvres caritatives, notamment contre les mines antipersonnel et le VIH. Sa disparition brutale à 36 ans a provoqué une prise de conscience sur les intrusions médiatiques dans la vie privée des célébrités, et a ébranlé l’image de la monarchie britannique.