L’infox :🏆 22 Août 1851 : La première Coupe de l’America tourne à la bataille navale grandeur nature
Quand la voile devient guerre, et le yachting une stratégie de destruction massive (à la voile bien sûr)
Mer de la Manche, 22 août 1851, 14h00 – Les côtes britanniques n’étaient pas prêtes. Pas prêtes du tout. Ce jour-là, l’histoire allait basculer : la première Coupe de l’America – la plus prestigieuse course de voiliers jamais imaginée par des gentlemen en gants blancs et pantalons trop serrés – allait voir les Américains triompher dans ce qui ressemble, à bien y regarder, à un épisode de Game of Thrones avec des gilets de sauvetage.
Un régate ? Non monsieur, un affrontement tactique à la limite de la piraterie
Contrairement à ce que laisse penser le mot « régate » (qui évoque plus un pique-nique en mer avec des canapés au saumon qu’une bataille), les événements du 22 août 1851 se sont vite transformés en duel naval version Kaamelott sous LSD.
D’un côté, les Anglais, fiers de leurs 14 yachts luxueux aux noms aussi subtils que “Royal Yacht Squishy Duchess of Paddleham”.
De l’autre, l’America, goélette américaine de 30 mètres, avec à son bord un équipage déterminé, un brin provocateur, et manifestement armé d’une confiance flottante :
« On va leur montrer comment on fait du bateau chez les types qui mangent du bacon au petit dej’. »
Les Anglais, vexés, ont immédiatement activé le protocole de guerre navale victorienne niveau 1 :
- Lever le sourcil droit.
- Faire mine de tirer au canon, mais sans heurter la Reine.
- Lancer la manœuvre « tactique du thé à 17h » – consistant à ralentir en pleine course pour respecter les coutumes.
Tableau des stratégies militaires en régate, selon l’Amirauté
Tactique | Effet recherché | Effet obtenu |
---|---|---|
Virer de bord en faisant semblant de vouloir éviter une mouette | Déstabilisation | Collision avec le “HMS Earl Grey” |
Hisser un drapeau blanc à rayures | Ruse | Confusion diplomatique |
Déclarer une panne de gouvernail fictive | Appel à la pitié | L’America fonce dans le tas |
Crier “Feu à volonté” | Panique dans la cabine de thé | Le capitaine verse sa tasse |
La victoire américaine : plus rapide que le Brexit
En 1851, personne ne s’attendait à ce que l’America finisse première. Même pas les Américains. D’ailleurs, leur capitaine aurait déclaré en plein milieu de la course :
“On pensait juste faire un tour pour digérer le homard.”
Mais en 8 heures 37 minutes, la goélette américaine boucle le tour de l’île de Wight, tandis que les Britanniques… cherchent encore le départ. L’un des bateaux, le HMS Miss Eliza’s Delight, aurait même fait un détour pour récupérer un chapeau tombé à l’eau. 🫖
C’est ainsi que les Américains repartirent avec le trophée, une coupe de 100 guinées, que les Anglais surnommèrent plus tard avec amertume “that damn teapot”.
« Les Britanniques n’ont pas perdu une régate, ils ont perdu un empire », dira plus tard un historien manifestement très chauvin, probablement sous LSD.
📌 L’Info : – Les vrais faits historiques sur la première Coupe de l’America (1851)
Une compétition qui inaugure le plus vieux trophée sportif international
Le 22 août 1851, la goélette américaine America remporte la course autour de l’île de Wight, organisée par le Royal Yacht Squadron en Angleterre. Cette course n’était pas encore officiellement appelée « Coupe de l’America », mais ce nom fut attribué rétroactivement après que le trophée, une aiguière en argent, fut offert aux vainqueurs américains.
- Cette victoire marque le début de la Coupe de l’America, la plus ancienne compétition sportive internationale encore disputée aujourd’hui.
- L’événement se voulait amical, mais il a vite acquis une valeur symbolique forte, incarnant la rivalité maritime entre l’Empire britannique et la jeune puissance américaine.
Les caractéristiques de la course :
- Parcours : Tour de l’île de Wight, en Angleterre.
- Participants : 15 yachts britanniques contre un seul navire américain (America).
- Résultat : L’America gagne avec une large avance.
Le trophée fut ensuite légué au New York Yacht Club avec une clause selon laquelle il devait toujours être mis en jeu dans un esprit de compétition ouverte – une clause toujours respectée depuis.