L’infox :📰 6 août 1928 : Andy Warhol naît en Pennsylvanie et devient l’enfant-camembert du Pop Art
Une naissance déjà sponsorisée
PITTSBURGH, 6 août 1928 —
C’est dans une salle d’accouchement aux murs tapissés de boîtes de soupe Campbell que le petit Andrew Warhola Jr. a vu le jour. Selon la sage-femme de l’époque, « il est sorti avec une perruque platine et une envie soudaine de sérigraphier son placenta ».
Dès sa première tétée, l’enfant refuse le lait maternel et exige « un milk-shake banane sur fond fluorescent avec contours décalés ». Ses pleurs ? Des « uh uh uh » mécaniques, enregistrés sur vinyle, réédités plus tard par Lou Reed.
« C’est pas un bébé, c’est une happening ambulant », confiera un témoin de l’époque, visiblement troublé par l’aura fluo du nourrisson.
L’enfance d’un génie (coloré en quadrichromie)
Andy grandit entre un grille-pain vintage et un aspirateur Hoover (qu’il appelle « papa »). À l’école, il redessine systématiquement les visages de ses professeurs en violet fluo avec des cœurs dans les yeux. À la cantine, il refuse de manger autre chose que des produits sous blister ou présentés dans des boîtes métalliques : « Si ça se vend chez Woolworth, c’est que c’est de l’art », disait-il.
À 8 ans, il expose déjà ses premiers collages : un autoportrait en macaroni sur fond d’étiquettes Coca-Cola, intitulé « Moi, 33cl ». Ses parents sont fiers mais légèrement inquiets : « Il parle à ses chaussures. Et ses chaussures lui répondent. En Comic Sans. »
L’ascension : du Velvet aux Velcro
Dans les années 60, Andy fonde The Factory, un atelier artistique mais aussi le premier open-space toxique de l’histoire. On y croise des stars, des mannequins, des hippies, des bananes, des bananes en vinyle, des bananes en tutu. Warhol, lui, supervise en mangeant du popcorn couleur cyan.
Il produit les Velvet Underground, sans jamais vraiment les écouter : « J’aime bien le bruit que fait Lou Reed quand il tombe d’une chaise ». Son œuvre se décline en séries : Marilyn x12, Mao x8, Valérie Solanas x1 (mais armée). Tout est multiplié, dupliqué, sérigraphié, autocollé. Même son chat est décliné en 4 exemplaires : normal, néon, inversé, et QR code.
La fin d’un mythe… mais pas du merchandising
Andy Warhol meurt en 1987, dans un hôpital où les perfusions sont chromées et où les pansements portent son visage. Sa tombe, quant à elle, est sponsorisée par Brillo et propose un code promo « MARILYN15 » pour tout achat de cierge funéraire.
Depuis, Warhol reste l’icône de ceux qui trouvent que les boîtes de conserve ont une âme. Sa biographie, « I am your 15 minutes of fame », est lue à haute voix dans les musées par des robots habillés en drag queens holographiques.
« Warhol n’est pas mort. Il est juste passé en mode NFT. »
📊 Biographie express : Andy Warhol en chiffres (et en boîtes)
Élément | Donnée (approximative et sérigraphiée) |
---|---|
Nombre de perruques | 47 (toutes platine) |
Nombre de fois où il a dit « So what » | 6 127 |
Œuvres à base de soupe | Trop |
Couleurs préférées | Cyan, Magenta, Hype |
Surnom secret | Le Jean-Michel Jarre de la boîte de ravioli |
📌 L’Info :
Andy Warhol : pionnier du Pop Art et figure majeure de l’art contemporain
Andy Warhol, né Andrew Warhola le 6 août 1928 à Pittsburgh en Pennsylvanie, est l’un des artistes les plus influents du XXe siècle. Issu d’une famille d’immigrés slovaques, il étudie le design publicitaire au Carnegie Institute of Technology (devenu Carnegie Mellon University), ce qui marquera profondément son approche artistique.
Une œuvre entre art, consommation et célébrité
Warhol est considéré comme le fondateur du mouvement Pop Art, un courant artistique qui détourne les objets du quotidien (produits de consommation, célébrités, logos, etc.) pour en faire des œuvres d’art. Son style se distingue par l’usage de la sérigraphie, technique qu’il popularise avec des portraits en série de figures iconiques comme Marilyn Monroe, Elvis Presley ou Mao Zedong.
Sa série de boîtes de soupe Campbell ou encore ses œuvres Brillo Box sont des critiques autant qu’une célébration de la société de consommation.
The Factory et la culture underground
Dans les années 1960, Warhol fonde The Factory, un atelier artistique new-yorkais qui devient un lieu de création pluridisciplinaire et un centre névralgique de la culture underground. Il y collabore avec des musiciens (notamment les Velvet Underground), des cinéastes, des mannequins et autres artistes marginaux.
Un héritage artistique durable
Warhol meurt en 1987 à la suite de complications après une opération chirurgicale. Son influence dépasse largement le monde de l’art : on retrouve son empreinte dans la mode, la musique, le cinéma et même la publicité. Il a anticipé le règne de l’image et de la célébrité comme monnaie culturelle, avec sa fameuse phrase : « À l’avenir, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité ».
Aujourd’hui, son œuvre est conservée dans de nombreuses institutions, notamment le Andy Warhol Museum à Pittsburgh.