L’infox :🐫 Coup d’État au pays des pyramides : Napoléon sort son Sphinx intérieur
🏺 Le retour du pharaon corse
Paris, 18 Brumaire, an VIII – À peine descendu de sa felouque imaginaire, Napoléon Bonaparte n’a pas pris le temps de se débarrasser du sable dans les bottes qu’il orchestrait déjà un coup d’État façon Cléopâtre version militaire. Revenu d’Égypte avec plus d’anecdotes qu’un influenceur en retour de Dubaï, le futur empereur a débarqué à Paris en mode « c’est moi le patron, faites-moi de la place ».
Portant encore une coiffe dorée qui ferait pâlir d’envie Ramsès II, Bonaparte aurait lancé devant le Conseil des Anciens :
« Mes chers vizirs, euh… citoyens, je viens vous proposer un gouvernement éclairé. Comme dans les pyramides, mais avec moins de momies. Enfin… »
Une scène digne d’un crossover entre Kaamelott et Stargate SG-18 Brumaire.
📜 Le papyrus constitutionnel : une version très très libre
La Constitution de l’An III ? Pschhh, balayée comme un vieux papyrus moisi. Napoléon sort un plan en 3 actes :
- Étape 1 : créer le chaos apparent – La France post-révolutionnaire est confuse, désorganisée, avec plus de ministres que de baguettes.
- Étape 2 : arriver en sauveur solaire – Costume brodé, sabre levé, et discours sur « la stabilité ».
- Étape 3 : devenir le pharaon du Directoire – Et hop, passage en Consulat, et bim dans ta face (Brumaire Edition).
Selon les témoins de l’époque, le général aurait murmuré à Sieyès en entrant au Conseil des Cinq-Cents :
« Bon, maintenant on les renverse, je fais genre j’hésite, et dans trois mois j’ai mon trône. »
🏛️ Une prise de pouvoir inspirée par le Livre des morts… politiques
Le coup d’État du 18 Brumaire est une véritable momification en direct du Directoire : Sieyès, Barras et leurs copains sont mis au placard dans des urnes funéraires métaphoriques, pendant que Napoléon fait le tour des sphinx de la République.
La scène au Conseil des Cinq-Cents a tourné à la tragédie grecque revisitée par Gad Elmaleh :
– « Il est où le danger ? »
– « Il est là, avec un sabre, un regard noir et un plan en 12 étapes. »
🎭 Théâtre antique et coups de sabre doux
Les députés hurlent « À bas le tyran ! » pendant que Napoléon les déloge comme on éteint une story gênante sur Instagram. Lucien Bonaparte, frère et complice, joue le metteur en scène avec le talent d’un CM surbooké de la République.
🐍 Le Cobra Corse et la République déshydratée
Finalement, c’est dans un glissement aussi subtil qu’un chameau sur une piste de danse que Bonaparte installe le Consulat, où il se positionne Premier Consul, c’est-à-dire pharaon sans perruque mais avec plus de décrets.
🐪 « Du sable à l’Élysée, il n’y a qu’un pas… ou une stratégie de communication bien huilée. »
– Un égyptologue stagiaire à Sciences Po
📌 L’Info : – Traitement réaliste
Le 18 Brumaire : bascule républicaine vers l’autoritarisme
Le coup d’État du 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799) marque la fin du Directoire et l’avènement du Consulat, ouvrant la voie à la dictature personnelle de Napoléon Bonaparte. Officiellement orchestré pour « sauver la République », l’événement est en réalité un renversement stratégique et méthodique du pouvoir exécutif républicain.
Un contexte instable
À cette date, la France est épuisée par une décennie de Révolution, d’instabilité institutionnelle et de menaces internes comme externes. Le Directoire est impopulaire, perçu comme corrompu et inefficace.
Bonaparte, de retour d’Égypte (où il laisse son armée), est accueilli comme un héros. Son aura militaire et sa capacité à incarner l’ordre séduisent une partie des élites politiques, notamment Emmanuel-Joseph Sieyès, qui cherche un homme fort pour « terminer » la Révolution.
Le déroulé
- 9 novembre : Bonaparte obtient du Conseil des Anciens le transfert du pouvoir exécutif à Saint-Cloud, sous prétexte d’un « complot jacobin ».
- 10 novembre : Il entre au Conseil des Cinq-Cents, y est hué, mais finit par le dissoudre avec le soutien de l’armée.
- 11 novembre : Une nouvelle Constitution est rédigée. Le Consulat à trois têtes est instauré (Bonaparte, Sieyès, Ducos), mais c’est Napoléon qui détient la réalité du pouvoir.
Conséquences
Ce coup d’État est souvent vu comme la fin de la Révolution française, car il met fin au principe de séparation stricte des pouvoirs et prépare l’établissement de l’Empire. La Constitution de l’an VIII installe un pouvoir exécutif très fort, centralisé autour du Premier Consul, qui deviendra Empereur en 1804.











