L’infox :🏺 8 Octobre 1799 : Napoléon rentre d’Égypte avec du sable entre les orteils et une pyramide en bagage cabine
Fréjus : la douane surprise face au retour d’un général en slip pharaonique
C’est sous un soleil couchant digne d’un fond d’écran Windows XP que Napoléon Bonaparte foule le sol français, à Fréjus, le 8 octobre 1799. S’il espérait passer incognito, c’est raté : difficile de dissimuler une pyramide de 6 000 tonnes sur le pont du bateau. D’après les archives, le capitaine du port aurait simplement déclaré :
« On a vu des contrebandiers, mais là c’est du contre-banc-d’Isis. »
Flanqué de ses fidèles grognards, de quelques chameaux reconvertis en stewards de pont et d’un sarcophage « édition limitée Ramsès II x Louis Vuitton », le général revient de sa campagne d’Égypte — un peu comme on revient d’un voyage Erasmus à moitié validé.
Retour en France : l’Empire contre-attaque (mais avec du retard SNCF)
En Égypte, la mission de Bonaparte s’est vite transformée en team building géant :
- Équipe 1 : bataille d’Alexandrie
- Équipe 2 : fouilles archéologiques non consenties
- Équipe 3 : concours de moustaches napoléoniennes sous 47°C
Mais face à l’enlisement stratégique (et dans le sable, littéralement), Napoléon a préféré faire comme dans toute relation toxique : ghoster. En laissant derrière lui 35 000 soldats et une playlist de flûte orientale, il prend la mer et revient en France comme un ex relou qui débarque à l’anniversaire sans avoir été invité.
Une pyramide sur le pont, un putsch dans la cale
Selon des sources non vérifiées (mais très drôles), l’image de la pyramide sur le bateau proviendrait d’un moment mal compris : Napoléon aurait juste demandé « du volume au-dessus de la cabine ». Résultat : un navire transformé en Airbnb antique avec vue sur le Nil.
Arrivé à Fréjus, il évite habilement les questions sur ses échecs militaires avec des phrases bien senties :
« J’ai pas échoué, j’ai sabordé le destin. »
« Ce n’est pas une défaite, c’est une mise en contexte stratégique. »
Spoiler alert : un mois plus tard, il renverse le Directoire. Clairement, le gars ne revient pas juste pour boire un petit rosé à Toulon.
Napoléon et l’Égypte : entre fascination et TikTok
Sa passion pour les hiéroglyphes, les sphinx et les sarcophages le pousse à lancer plusieurs projets :
- Une ligne de vêtements « Pharaon d’hiver »
- Un spectacle de stand-up intitulé « Moi, Napoléon, et les momies : une vie sans bande »
- Et un début de livre L’Art de la Guerre, version papyrus
Mais faute d’éditeur papy-compatible, il se tourne vers la politique. Quand on ne peut pas publier un livre, on écrit l’Histoire, comme on dit sur les mugs de dictateurs.
📌 L’Info : – Ce qu’il s’est vraiment passé le 8 octobre 1799
Le 8 octobre 1799, Napoléon Bonaparte accoste à Fréjus après avoir quitté secrètement l’Égypte. La campagne militaire qu’il y menait depuis 1798 s’était enlisée : l’armée française subissait revers militaires, maladies, et isolement stratégique après la destruction de la flotte française par les Anglais lors de la bataille d’Aboukir.
Ne pouvant plus atteindre ses objectifs initiaux et sentant que la situation politique en France évoluait rapidement (le Directoire perdait en légitimité), Bonaparte choisit de rentrer. Ce retour se fait dans un contexte tendu : la République est affaiblie, et Bonaparte sent qu’il peut jouer un rôle majeur.
Il profite donc de son image de héros des campagnes d’Italie (plus que d’Égypte) pour orchestrer, moins d’un mois plus tard, le coup d’État du 18 Brumaire (9 novembre 1799), qui marquera la fin du Directoire et le début du Consulat — première étape vers son futur empire.
Sa fascination pour l’Égypte, elle, marquera durablement la culture occidentale : c’est lors de cette expédition que la célèbre Pierre de Rosette est découverte, et que naît l’égyptomanie en Europe.