L’infox :
Le Retour du T-800… en T-Sacramento
Californie, 2003. Les électeurs appuient sur « Recall » comme sur un vieux Nokia, et, surprise, c’est Arnold « Hasta la Vista Budget » Schwarzenegger qui décroche. Le blockbuster politique que personne n’avait storyboardé : « Terminator 3: Rise of the Gouverneur ».
« Je reviendrai », avait-il dit. Il est revenu, mais pas au cinéma. À la place, un plateau encore plus dangereux : le Capitole de Sacramento, où les explosions sont remplacées par des déficits et les poursuites en voiture par des auditions budgétaires. La cascade la plus risquée ? Voter un budget à l’heure.
Casting XXL
Héros musclé : Arnold, alias « Gouvernator », cascadeur fiscal amateur de fitness constitutionnel.
Antagoniste vaincu : Gray Davis, qui découvre que « grise mine » n’est pas un programme politique.
Caméos : Cruz Bustamante, Tom McClintock, et une économie californienne qui fait son cinéma d’auteur, sans effets spéciaux.
« Je promets d’huiler les rouages de l’État comme mes biceps », aurait déclaré Arnold devant un pupitre manifestement trop léger. Une source proche du plateau affirme qu’il a demandé un banc de développé couché en salle de presse, « pour la séparation des pouvoirs, mais avec pecs saillants ».
Scènes Coupées au Montage
- Jay Leno en maître de cérémonie qui transforme la candidature en late-night pitch.
- Un montage où Arnold remplace les « one-liners » par des « line-items » budgétaires.
- Cliffhanger saison 1 : « Peut-on négocier avec un déficit comme avec un robot tueur ? » Réponse : seulement si on lui montre un graphique convaincant.
Encadré Utile, Mais Inutile
Gestion de crise : appliquer la méthode « pompes, squats, compromis ».
Dialogue type :
« Non. Des reps (répétitions). »
📌 L’Info : — Traitement réaliste et sourcé
Le 7 octobre 2003, la Californie organise une élection de rappel visant le gouverneur en poste, Gray Davis. Le “oui” au rappel l’emporte à environ 55,4% des voix, et Arnold Schwarzenegger arrive en tête parmi les candidats de remplacement avec environ 48,6% des suffrages. Il devient ainsi le 38e gouverneur de Californie, prêtant serment le 17 novembre 2003.
Des médias américains et internationaux relatent la soirée électorale et la concession de Gray Davis, soulignant le caractère exceptionnel de l’élection — Davis devenant le premier gouverneur californien destitué par rappel et seulement le deuxième gouverneur aux États‑Unis à subir un tel sort. Les comptes rendus de l’époque mettent en avant la participation élevée, le rejet d’une partie de l’électorat vis‑à‑vis de la situation budgétaire et énergétique, et l’attrait médiatique d’une figure hollywoodienne entrant en politique.
Les institutions et archives officielles répertorient l’épisode comme un jalon majeur de l’histoire politique californienne. Les synthèses du National Governors Association et du California State Archives confirment la chronologie du mandat de Schwarzenegger et replacent 2003 dans l’historique des rappels en Californie, un outil démocratique utilisé à plusieurs reprises depuis 1913, mais rarement couronné de succès au niveau de l’exécutif de l’État
« Des promesses ? »











