L’INFOX : Le 7 juillet 1930 : Arthur Conan Doyle tire sa révérence… et personne ne trouve le coupable
Quand Sherlock Holmes rate l’enquête (et que Watson s’est mis au macramé)
Londres, 7 juillet 1930. Dans une ambiance de brouillard épais et de thé tiède, Sir Arthur Conan Doyle, papa littéraire du détective le plus célèbre de Baker Street, rend son dernier souffle. Cause de la mort ? Mystère. Indice ? Aucune. Coupable ? On cherche encore, mais il paraît qu’un stagiaire de Scotland Yard a égaré le dossier entre une tasse de Earl Grey et un fish & chips trop gras.
« On a tout fait pour élucider cette affaire, mais on avait piscine », aurait déclaré l’inspecteur Lestrade, avant de repartir chercher ses clés qu’il avait encore perdues sous un coussin.
Pendant ce temps, Sherlock Holmes, visiblement vexé d’être un personnage de fiction, refuse obstinément de sortir de ses pages jaunies pour résoudre le crime. Quant au Dr. Watson, il aurait pris une retraite bien méritée pour se consacrer à sa passion pour le macramé et les puzzles 3000 pièces représentant des scènes de crime.
## Un crime parfait… signé Conan Doyle lui-même ?
Plusieurs théories circulent dans les clubs de gentlemen enfumés. Selon le Very British Daily, Doyle se serait lui-même auto-assassiné par ennui après avoir lu une copie de L’Étude en rouge traduite en moldave approximatif.
D’autres affirment qu’il aurait succombé à une overdose de pipe — le tabac, pas l’ustensile de plomberie, quoique… 🧐
Les plus complotistes, eux, avancent la théorie du Meurtre Méta : et si Conan Doyle avait inventé sa propre disparition pour vivre peinard sous une fausse identité ? Un certain Archibald le Discret aurait été aperçu sirotant un cocktail sans alcool sur une plage à Brighton, murmurant :
« Élémentaire, mon cher moi-même. »
Des indices perdus dans le salon
Parmi les objets trouvés sur les lieux du drame :
Objet suspect | Statut |
---|---|
Pipe calcinée | Inexploitable |
Chapeau melon | Propriétaire inconnu |
Loupe fêlée | Appartenait à un Watson factice |
Biscuit au gingembre | Détruit par un stagiaire affamé |
Carnet de notes | Rempli de gribouillis type « Élémentaire » |
Liste de courses | Oeufs, lait, meurtre… |
Une équipe de détectives amateurs, menée par Jean-Michel À Peu Près (ancien héros de sketchs Kaamelott jamais diffusés) a tenté de relancer l’enquête en 2024. Verdict ?
« Y’a pas moyen, trop de brouillard et plus de budget ».
Un héritage improbable
Après sa mort, l’œuvre de Conan Doyle a continué de prospérer, générant adaptations, pastiches et Sherlocks de toutes les tailles : version Robert Downey Jr. sous stéroïdes, version Benedict Cumberbatch en costume slim, version animé japonais où Watson devient un hamster parlant. 🐹
Dans un communiqué officiel, Scotland Yard se dit « prêt à rouvrir le dossier dès qu’un vrai Sherlock Holmes pointera le bout de sa casquette déformée ».
« D’ici là, on laisse l’affaire aux Youtubeurs true crime et aux fans de threads Twitter », précise l’inspecteur adjoint Kevin Razy, entre deux vannes mal placées.
Témoignages exclusifs (ou presque)
« J’étais là quand il a toussé une dernière fois. J’ai voulu noter un indice mais j’avais plus de batterie sur mon iPhone » — Un témoin anonyme, visiblement très en avance sur son temps.
« J’ai tenté de le ranimer avec un bon mot, mais il est resté de marbre. C’est dire » — Pierre-Emmanuel Barré, humoriste intrusif grâce à un vortex spatio-temporel.
Pendant ce temps au 221B Baker Street…
On raconte qu’un courant d’air continue de soulever la poussière dans le salon de Holmes. Des fans déguisés viennent encore frapper à la porte, espérant que le détective surgira pour signer un selfie. Mais personne n’ouvre. À l’intérieur, seul un perroquet de compagnie répète en boucle : « Élémentaire, mon cher pigeon… »
Scotland Yard recrute (en vain)
Avis de recherche :
Poste : Inspecteur suffisamment compétent pour résoudre une énigme vieille de 93 ans. Salaire : deux pipes, un imper et l’honneur éternel. Conditions : savoir faire « hmm » en caressant son menton. Stage non rémunéré possible.
Candidats recalés à ce jour :
- Jean-Claude Van Damme (« J’ai compris le concept, mais pas le pourquoi du comment de l’espace-temps. »)
- Hanouna (« Sherlock, c’est que de l’amour mon frère ! »)
- Perceval et Karadoc (« C’est pas faux. »)
## Conclusion (en pointillé)
Et si, finalement, le plus grand mystère de l’œuvre de Conan Doyle… c’était sa propre mort ? Pour le découvrir, un seul conseil : prenez une loupe, un chapeau ridicule et un accent british douteux. Et si ça marche pas, allez mater Kaamelott, ça vous passera l’envie d’enquêter. 🔍🕵️♂️
L’INFO :
Qui était Arthur Conan Doyle ?
Né en 1859 à Édimbourg, Arthur Conan Doyle fut médecin avant de devenir écrivain. Il inventa Sherlock Holmes en 1887 avec Une étude en rouge. Rapidement, le personnage s’imposa comme l’archétype du détective rationnel, méthodique et logique — à tel point qu’il surpassa en popularité son propre créateur.
Conan Doyle, agacé, tenta même de « tuer » Sherlock dans Les chutes du Reichenbach en 1893… avant de le ressusciter sous la pression de lecteurs outrés.
Les dernières années de Doyle
Passionné de spiritisme, Conan Doyle consacra ses dernières années à défendre ses croyances en la vie après la mort, notamment après le décès de son fils pendant la Première Guerre mondiale.
Il meurt le 7 juillet 1930 d’un infarctus du myocarde à Crowborough, dans le Sussex de l’Est, à 71 ans. Ses dernières paroles auraient été pour sa femme, Jean, à qui il murmura : « Vous êtes merveilleuse. »
Son influence littéraire reste immense : Holmes inspira non seulement la littérature policière moderne, mais aussi des générations entières de films, séries, BD et jeux vidéo.
Un héritage encore vivant
Aujourd’hui, Sherlock Holmes est l’un des personnages les plus adaptés au monde. Des centaines d’adaptations existent, du cinéma muet aux relectures modernes (Elementary, Sherlock, Enola Holmes). Sa silhouette — pipe, loupe, deerstalker — symbolise à elle seule la déduction et le mystère.
Et si sa mort reste un simple fait médical, son esprit — littéraire celui-là — continue de résoudre les énigmes que le monde moderne veut bien lui confier.