27 mai 1933 sortie des trois petits cochons en couleur www.fucknews.fr

27 Mai 1933 : Disney se met toute la communauté islamique à dos en sortant « Les 3 petits cochons » en couleur au cinéma

L’INFOX : 🐷 Disney, l’islam et les cochons : une fable animée devenue géopolitique

Hollywood, 1933. Tandis que l’Amérique sort doucement de la Grande Dépression à coups de hot dogs et de jazz dépressif, Walt Disney décide d’enfoncer le clou en lançant… trois cochons en couleur. Une idée lumineuse ? Pas pour tout le monde. En particulier pour une partie du monde musulman, qui aurait vu d’un très mauvais œil ces porcs chantants venir colorer les esprits occidentaux déjà bien baconisés.

« J’ai vu le film avec ma grand-mère, elle a crié ‘Astaghfirullah’ avant même que le loup n’entre en scène », raconte Farid, 92 ans, doyen autoproclamé du comité international des Offensés Culinaires.

🎬 Une animation trop cochon pour être honnête

Sorti en Technicolor, Les Trois Petits Cochons est une prouesse technique. Mais le choix de protagonistes porcinés aurait été, selon nos sources complètement imaginaires, un calcul géopolitique risqué :

  • Le cochon, animal impur dans l’islam, devient ici héros dansant, flûtiste amateur et bricoleur.
  • Le loup, pourtant grand méchant du récit, est relégué au rang de prédateur comique. Un scandale pour tous les amateurs de carnivorisme engagé.

Le Mufti de Jérusalem aurait même déclaré dans une allocution imaginaire :

« Nous refusons que nos enfants chantent Who’s Afraid of the Big Bad Wolf en dansant avec des jambons sur pattes. »

🧱 Une brique, un bâton, un gros malaise

Dans le court-métrage, les cochons construisent des maisons pour échapper au loup. L’un en paille (symbole de fragilité spirituelle), l’autre en bois (clairement un commentaire sur la charia, n’est-ce pas ?), le dernier en brique (métaphore de l’oppression sioniste selon les complotistes du web de 2025).

Le parallèle est évident :

MaisonMatériauInterprétation douteuse
1èrePailleFoi légère, influençable
2eBoisDogme rigide, mais cassable
3eBriqueCapitalisme occidental fortifié

« Il faut boycotter cette propagande de cochon », s’exclame un influenceur halal sur TikTok, entre deux vidéos de recettes de tofu.

🐽 D’autres polémiques en gestation

Ce ne fut que le début de la série des controverses animales chez Disney :

Ratatouille a provoqué une émeute dans un restaurant 3 étoiles de Marrakech après que des clients ont découvert que le chef n’était pas halal, mais littéralement un rat.

Bambi fut accusé d’être anti-chasse (et donc anti-traditions rurales).

Dumbo a été suspecté de promouvoir la chirurgie esthétique pour éléphants.


L’INFO : 🎥 1933 : « Les Trois Petits Cochons » de Disney, un tournant décisif dans l’histoire du cinéma d’animation

Introduction

Le 27 mai 1933, Walt Disney révolutionne l’histoire du cinéma avec la sortie de The Three Little Pigs (Les Trois Petits Cochons), court-métrage animé en couleurs issu de sa série Silly Symphonies. Plus qu’une réussite artistique et commerciale, ce film marque un jalon technique, narratif et culturel dans le développement de l’animation. Il s’inscrit dans une période de profondes mutations esthétiques et technologiques à Hollywood, à la charnière du cinéma sonore, du Technicolor et de la montée en puissance du cartoon comme art populaire.

Le contexte technique et artistique du cinéma d’animation en 1933

À la fin des années 1920, l’animation est déjà un secteur florissant aux États-Unis. Des studios comme Fleischer Studios (Betty Boop, Popeye) ou Van Beuren produisent des séries animées pour accompagner les séances de cinéma. Toutefois, ces courts-métrages sont encore réalisés en noir et blanc et souvent sans ambitions narratives. La priorité est donnée aux gags visuels, au rythme musical et à l’absurde.

Disney, avec ses Silly Symphonies, amorce un virage dès 1929 : intégrer musique classique et storytelling. La sortie de Steamboat Willie (1928), premier dessin animé sonore synchronisé avec l’image, avait déjà hissé Walt Disney au rang d’innovateur. Mais avec Les Trois Petits Cochons, il franchit un cap supplémentaire.

Le film est réalisé avec le procédé Technicolor à trois bandes, mis au point par la société Technicolor et jusque-là réservé à de rares productions. Ce procédé permet une palette de couleurs riche, stable et spectaculaire. Disney avait déjà expérimenté la couleur dans Flowers and Trees (1932), mais c’est avec Les Trois Petits Cochons que l’harmonie colorée se marie pleinement à la narration.

Un chef-d’œuvre d’animation narrative

Le court-métrage, d’une durée d’environ huit minutes, adapte librement le conte populaire des trois cochons confrontés au loup. La réussite du film ne tient pas seulement à sa beauté visuelle mais à son approche novatrice du storytelling. Contrairement à d’autres cartoons de l’époque, qui enchaînent des saynètes déconnectées, Les Trois Petits Cochons développe une structure dramatique claire, avec montée de tension, climax et dénouement.

Autre innovation majeure : la personnalisation des personnages. Alors que les cartoons de l’époque présentent souvent des animaux interchangeables, les trois cochons ont chacun leur caractère distinct :

  • Le premier est insouciant et paresseux.
  • Le deuxième est distrait et un peu artiste.
  • Le troisième est prévoyant, méthodique, sérieux.

Le loup, lui, devient une figure comique mais menaçante, capable de déguisements et d’effets de surprise. Cette caractérisation ouvre la voie à une narration animée proche du cinéma de fiction classique.

Un succès commercial et culturel

À sa sortie, le film est un triomphe immédiat. Le public est conquis par la chanson « Who’s Afraid of the Big Bad Wolf? », qui devient un tube national aux États-Unis et un hymne informel de la résistance à la Grande Dépression. En effet, dans un pays encore marqué par la crise économique de 1929, l’histoire de cochons prévoyants résistant à un loup destructeur fait écho à l’angoisse collective.

Disney en tire un enseignement stratégique : les personnages récurrents plaisent au public. Jusqu’alors, les Silly Symphonies présentaient des histoires indépendantes. Le succès des cochons pousse le studio à imaginer des suites, amorçant ainsi la logique de franchise et de récurrence qui dominera plus tard les grands studios hollywoodiens.

Le film remporte l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 1934, consolidant la réputation de Walt Disney comme pionnier du genre.

Innovations et héritages

Plusieurs éléments font des Trois Petits Cochons une œuvre fondatrice :

1. Narration psychologique

Disney amorce une narration où les personnages ont des motivations internes, non seulement des fonctions scénaristiques. Cette subtilité annonce des longs-métrages comme Blanche-Neige et les Sept Nains (1937), où l’émotion devient un moteur narratif.

2. Réalisation sonore intégrée

La synchronisation entre musique, effets sonores et animation est millimétrée. Carl Stalling (compositeur) et Frank Churchill (auteur de la chanson) construisent une bande-son qui ne se contente pas d’accompagner l’image : elle participe activement à la narration.

3. Animation expressive

Chaque cochon a un langage corporel, des mimiques, une gestuelle qui le distingue. Ce raffinement dans l’expressivité préfigure les principes d’animation formalisés plus tard par les « Nine Old Men », les célèbres animateurs du studio Disney.

4. Esthétique cohérente

La mise en scène, les décors, les couleurs et les mouvements s’harmonisent autour d’un univers visuel compact. C’est l’une des premières démonstrations d’un style graphique unifié, élément central de l’identité des studios modernes.

Réception internationale

La distribution internationale du film reste limitée à l’époque, du fait des contraintes logistiques et des coûts de duplication en Technicolor. En Europe, le film circule dans des cercles spécialisés ou via des festivals. Il est bien accueilli en France et au Royaume-Uni, où les critiques saluent l’innovation technique.

Il n’existe pas de controverse religieuse documentée à cette époque liée à la représentation des cochons dans le film. Le monde musulman, dans les années 1930, n’est pas encore intégré au marché cinématographique mondial tel qu’il le sera après la Seconde Guerre mondiale. Les questions de censure religieuse apparaîtront plus tard, avec l’élargissement de la diffusion des contenus américains dans des pays aux normes culturelles distinctes.

Un film fondateur pour l’industrie

Les Trois Petits Cochons influence durablement l’animation mondiale :

  • Il pousse d’autres studios à investir dans des personnages identifiables et des univers cohérents (Bugs Bunny, Tom & Jerry, Woody Woodpecker).
  • Il établit un standard de qualité auquel seront comparés les futurs courts-métrages.
  • Il sert de modèle pédagogique pour les écoles d’animation dans le monde entier.

Conclusion

En seulement huit minutes, Les Trois Petits Cochons aura démontré que le cinéma d’animation pouvait être bien plus qu’un enchaînement de gags : un art à part entière, capable d’émouvoir, de raconter et de marquer son époque. Véritable pivot dans l’histoire du cartoon, ce court-métrage est encore aujourd’hui étudié, cité, et célébré comme l’un des premiers chefs-d’œuvre de l’animation narrative moderne.


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