L’infox :🎩 26 juin 1925 : Chaplin, le premier influenceur à miner de l’or avec ses pompes trouées
Quand la ruée vers l’or devient virale avant YouTube
26 juin 1925. L’Amérique transpire la poussière, les westerns et les rêves de pépites gros comme le melon d’un trader sous coke. Mais ce jour-là, une ruée vers l’or un peu différente secoue les salles de cinéma : La Ruée vers l’or, un film muet signé d’un petit gars moustachu qui a inventé le moonwalk avant Michael Jackson — Charlie Chaplin.
“Un film qui parle de pauvreté, de solitude et de chaussures à la sauce mijotée”, aurait tweeté Chaplin, s’il avait eu un compte X (anciennement Twitter) et des doigts compatibles avec un iPhone.
Le filon comique de l’année
À mi-chemin entre documentaire survivaliste et tuto cuisine cannibale, La Ruée vers l’or raconte l’histoire d’un pauvre type qui croit qu’il va devenir riche en allant se geler les miches dans le Yukon. Spoiler : il va surtout devenir ami avec un ours, manger sa godasse et perdre 5 kg de dignité dans un igloo.
Chaplin y creuse plus profond que les chercheurs d’or : il extrait de l’absurde à mains nues, comme on déterre un bon mot dans un sketch de Foresti ou une punchline de Thomas Wiesel. C’est Kaamelott chez les mineurs, sans Excalibur, mais avec des lacets fondus au beurre.
Tableau comparatif : Or vs Chaplin
Élément | Ruée vers l’or (version 1849) | Ruée vers l’or (version Chaplin 1925) |
---|---|---|
Objectif | S’enrichir rapidement | Rire et pleurer lentement |
Outils | Pioches, tamis, barbes sales | Canne, gags visuels, panique stylée |
Danger principal | Avalanche ou escrocs | Danser avec des petits pains |
Résultat | Pépites en banque | Pépites cinématographiques |
Chaplin, influenceur avant l’heure
Avec son chapeau melon et ses chaussures taille 48, Chaplin était déjà un YouTubeur à l’ancienne, version noir & blanc et sans les « hey les p’tits potes ». Son film, vu par des millions de spectateurs, a été le premier unboxing de misère en 35mm.
“Il a mangé sa chaussure ? Ok, c’est validé” – critique imaginaire de Topito
Et aujourd’hui encore, on pourrait presque titrer :
🎬 Charlie Chaplin REAGIT à sa godasse cuite à la vapeur – il PLEURE ! (émouvant)
Vers l’or et au-delà
La Ruée vers l’or, c’est un peu comme une start-up de l’émotion : au départ tu ris, à la fin tu te dis “mais pourquoi je pleure devant un mec qui mange ses lacets ?”. Et comme dirait Karadoc : “le gras, c’est la vie… sauf dans le Grand Nord”.
L’Info :
Un chef-d’œuvre du cinéma muet
Le 26 juin 1925, Charlie Chaplin présente The Gold Rush, un long-métrage muet de 95 minutes devenu l’un de ses plus grands succès. Inspiré par la véritable ruée vers l’or du Klondike (années 1896-1899), Chaplin transpose l’avidité humaine et la misère dans un récit comique et poignant, porté par son alter ego, le « Charlot ».
Une satire sociale
À travers un humour burlesque et visuel, Chaplin critique l’illusion de la richesse facile et la déshumanisation liée à la pauvreté. Des scènes devenues cultes (comme la danse des petits pains ou le repas de la chaussure) incarnent l’ingéniosité du réalisateur et sa capacité à faire rire avec peu et toucher avec justesse.
Un tournant pour le 7e art
Le film est un succès mondial dès sa sortie. Il marque un tournant dans la carrière de Chaplin et dans l’histoire du cinéma, devenant l’un des premiers films muets à connaître une telle postérité. En 1942, Chaplin le ressort en version remasterisée avec sa propre narration sonore.
Aujourd’hui encore, La Ruée vers l’or est étudié comme une œuvre fondatrice du langage cinématographique et de la puissance comique à valeur sociale.