L’infox : La franc-maçonnerie née dans une taverne portugaise : l’histoire (presque) vraie d’un chantier mystique
🏗️ Quand les maçons portugais inventent (sans le vouloir) la franc-maçonnerie en posant une dalle
Lisbonne, 24 juin 1717 – Ce jour-là, une poignée d’ouvriers du bâtiment portugais se retrouvent à la taverne « O Betão Sagrado » après avoir fini un chantier sur la façade de l’église Santa Maria da Truelle. L’odeur de la poussière de ciment, les tongs en cuir et les sandwichs au bacalhau encore tièdes n’auguraient pourtant rien de révolutionnaire.
Mais c’était sans compter sur Joaquim da Talocha, chef de chantier illuminé, qui, entre deux Super Bocks, lance une idée qui allait changer l’Histoire :
« E se a gente criasse um clube secreto, mas com des niveaux, des compas, et des plans inclinés ? Hein ? Pour rigoler ! »
La franc-maçonnerie venait de naître. Sauf qu’aucun d’eux n’était franc. Ils étaient juste maçons. Littéralement.
🪚 Le Temple, les Tabliers et… le marteau piqueur mystique
Les premières « loges » s’organisent dans des remises à outils. Les « grands maîtres » sont en fait des contremaîtres, et les « apprentis » sont ceux qui savent à peine manier la truelle sans s’en foutre plein le short. Le langage codé des loges ? Des mots en portugais si rapides qu’aucun non-lusophone ne peut suivre :
« Passa-me o martelo, o pequeno, o da vibração, não aquele da avó, o outro ! »
Leurs symboles ésotériques ? Niveau à bulle, fil à plomb, sac de mortier et une photo de la Vierge collée sur chaque échafaudage. Le fameux « Œil qui voit tout » ? Juste le regard du contremaître qui surgit pile quand tu piques une pause clope.
⚒️ Une hiérarchie bétonnée
Grade | Signification secrète | Signe de reconnaissance |
---|---|---|
Apprenti | Celui qui porte les sacs de ciment | Dos en compote |
Compagnon | Celui qui râle mais fait le taf | Lunettes de soleil + talkie |
Maître | Celui qui boit un café tout en bossant | Odeur de gasoil sacré |
🎭 La franc-maçonnerie ? Un complot ? Non, juste une réunion de chantier
Les théories du complot foisonnent autour des francs-maçons. Mais ici, rien de mystique : les « rites secrets » sont juste des méthodes pour faire tenir une cloison sans niveau. Le fameux « triangle équilatéral divin » ? Un pan de mur dont aucun angle n’est droit mais qui tient « grâce au saint silicone ».
« On n’a rien à cacher, sauf la gaine électrique derrière la plinthe », explique Fernando, membre fondateur du Rite de la Tôle Ondulée.
📺 La série qui cartonne : Game of Tuiles
Dans une adaptation très libre, Netflix Portugal a lancé une série à succès : Game of Tuiles. Intrigues de chantier, complots de syndic, trahisons à base de devis non honorés… et le mystérieux « Compas d’Or », un outil légendaire qui te permet de mesurer droit même bourré.
L’Info :🧩 La vraie naissance de la franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie moderne naît bien le 24 juin 1717, mais à Londres, avec la fondation de la première Grande Loge, par la fusion de quatre loges anglaises. Cette organisation s’inspire de guildes médiévales de tailleurs de pierre, mêlant traditions opératives (les vrais maçons de métier) et spéculatives (philosophie, spiritualité, symbolisme).
Le but : promouvoir la tolérance, l’éthique, le progrès intellectuel, à travers des rituels symboliques, souvent calqués sur les métiers de la construction. Le compas, l’équerre, la truelle deviennent symboles de justice, de mesure, d’édification de soi.
Malgré les fantasmes, les francs-maçons ne dirigent pas le monde depuis une cave avec des capuches. Ce sont majoritairement des citoyens impliqués dans des réseaux humanistes, parfois discrets mais pas secrets, et actifs dans les domaines sociaux, éducatifs ou caritatifs.