L’infox : Coup d’État en Égypte : quand les pyramides changent de main (et de bras)
Par notre envoyé très spécial, planqué sous un chameau
Un 23 juillet qui bascule dans l’égypto-délire
Le 23 juillet 1952, l’Égypte bascule. La monarchie est renversée, le Roi Farouk fait ses valises (mais oublie ses babouches), et une nouvelle ère s’ouvre. Une ère de militaires moustachus, d’uniformes repassés au sabre et de « Officiers libres » qui ne supportaient plus de bosser le samedi.
Mais ce que les manuels d’histoire ne vous disent pas, c’est que ce jour-là, dans le secret des dunes et des postiches en or massif, une armée d’haltérophiles pharaoniques s’activait pour soulever la dernière pyramide… au sens propre.
« On en avait marre de voir les pharaons se la couler douce, fallait que ça bouge, surtout la pyramide. »
– Ramsès G., coach révolutionnaire et crossfiteur de Saqqarah
Le soulèvement… physique de la monarchie
Sur l’image exclusive ci-dessus (issue d’un papyrus reconstitué en IA), on aperçoit clairement un pharaon bodybuildé – probablement le cousin germain d’Obélix et de The Rock – soulevant littéralement une pyramide, pendant qu’une troupe d’esclaves freelances boostés au Red Bull tire à la corde.
L’opération baptisée « Kheops Express » visait à démontrer que « la monarchie est une construction bancale qui doit être déplacée d’urgence vers le désert du licenciement politique. »
Une opération symbolique donc, mais aussi logistique : « Farouk, il voulait pas partir, on a dû faire de la place. »
L’organisation secrète des « Officiers Libres »… et musclés
Créée dans une salle de sport de Louxor en 1951, la cellule des Officiers Libres s’est entraînée des mois à soulever des charges symboliques :
Objet révolutionnaire | Poids approximatif | Signification |
---|---|---|
Trône royal | 350 kg | Le pouvoir qui pèse |
Moustache du roi | 4,2 kg | L’héritage patriarcal |
Bilan budgétaire | 900 kg | Le poids de la dette |
Chat sacré | 3,5 kg | L’adoration féline intrusive |
« On n’en pouvait plus de son régime, c’était comme un tajine réchauffé 50 fois au soleil. »
– Général Nasser, entre deux pompes et une punchline
Une révolution sponsorisée par Le Croissant de Feu
Les Officiers Libres, influencés par les Chevaliers du Nil (équivalent égyptien des Robins des Bois), lançaient leurs slogans en slip et en sandales :
- « À bas la monarchie, vive la république du biceps ! »
- « Un pharaon sans abdos est un tyran sans avenir »
- « Du pain, des dattes et du squat ! »
Selon une source anonyme (probablement une momie déterrée de Twitter), le coup d’État aurait aussi été déclenché par une augmentation du prix du papyrus et la suppression des RTT sacrés.
Le renversement du Roi Farouk : digne d’un épisode de Kaamelott version papyrus
Farouk, réveillé en pleine partie de mah-jong sur crocodile gonflable, aurait tenté de parlementer :
« Mais voyons, qui va nourrir mes 234 chats ? Et mes mille sandales orthopédiques ? »
– Le roi Farouk, probablement
Il aurait fui vers l’Italie avec une valise, un peigne en ivoire, et 27 kilos de desserts orientaux. À noter que le roi aurait tenté une défense passive en invoquant un « Tutankhamun du slip », stratégie jugée inefficace par la cour militaire.
Épilogue : quand la pyramide tombe, les memes montent
Les réseaux sociaux de l’époque – hiéroglyphes muraux – se sont enflammés. Quelques hashtags retrouvés gravés sur la paroi d’un temple :
- #PyramideGate
- #FreeThePharaons
- #BicepsRépublicains
- #EsclavesFreelanceEnColère
Le tout, bien sûr, immortalisé dans le prochain épisode du Docu-réalité des Dunes :
« Nasser : de l’uniforme au slip, 30 jours pour refaire un pays avec des cordes, des copains et une envie de tout péter. » 🎬
📌 L’Info :
Le coup d’État du 23 juillet 1952 en Égypte : fin de la monarchie et début de la république
Le 23 juillet 1952, un groupe d’officiers de l’armée égyptienne baptisé Les Officiers libres renverse le roi Farouk Ier, mettant fin à la monarchie fondée par Méhémet Ali en 1805. Ce coup d’État pacifique, dirigé en grande partie par le général Mohammed Naguib et le colonel Gamal Abdel Nasser, marque le début d’une nouvelle ère politique pour le pays.
Le contexte : crise politique, colonisation et inégalités sociales
L’Égypte, à cette époque, est un royaume encore marqué par la domination britannique malgré une indépendance théorique depuis 1922. Le roi Farouk, considéré comme corrompu, incapable de réformer et soumis aux intérêts étrangers, est très impopulaire.
Les Officiers libres, formés pour la plupart dans les académies militaires modernes, rejettent ce modèle monarchique et souhaitent une société plus juste, nationaliste et débarrassée de l’ingérence étrangère.
Déroulement du coup d’État
Le coup d’État commence dans la nuit du 22 au 23 juillet 1952. Les militaires prennent rapidement le contrôle des bâtiments clés au Caire. Farouk, n’ayant pas de soutien suffisant pour résister, abdique le 26 juillet en faveur de son fils Fouad II (alors bébé), avant de partir en exil en Italie.
Le général Naguib devient le premier président de la République égyptienne en 1953, bientôt remplacé par Nasser, figure centrale du nationalisme arabe moderne.
Conséquences durables
Ce coup d’État transforme profondément la société égyptienne :
- Abolition de la monarchie
- Réforme agraire et redistribution des terres
- Nationalisation du canal de Suez (1956)
- Naissance du mouvement des non-alignés
- Influence majeure sur d’autres pays arabes et africains
La révolution de 1952 est aujourd’hui considérée comme un tournant fondateur de l’Égypte contemporaine.