L’INFOX : 🐶 20 mai 1944 : Naissance de Joe Cocker, le chanteur à poils longs et voix de truffe
📰 Joe Cocker : 80 ans aujourd’hui, 5600 aboiements et 1 Grammy plus tard
Le 20 mai 1944, l’Angleterre ne savait pas encore qu’elle venait de mettre bas un cocker. Mais pas n’importe quel cocker : un mâle dominant, aboyeur de génie, capable de grogner l’amour et de couiner le blues. Joe Cocker naissait, secouant les hanches comme un chien mouillé et grattant les tympans comme un chiot en pleine puberté vocale.
🐕🦺 De Sheffield à Woodstock : parcours d’un cabot cosmique
Né dans un quartier ouvrier de Sheffield, Joe (de son vrai blaze John Robert Cocker) commence sa carrière en jappant dans les caves enfumées du Yorkshire. Très vite, il se démarque par une voix rauque, aussi râpeuse qu’un os à moelle oublié sous un radiateur.
Son nom de scène, “Cocker”, n’est pas une coïncidence. “C’est parce qu’il chantait comme un cocker triste devant une gamelle vide”, expliquera un voisin traumatisé.
Son premier grand jappement mondial viendra en 1969, à Woodstock. Les festivaliers, déjà bien enfumés, pensent d’abord voir un chien errant possédé. Mais non : c’est Joe, hurlant “With a Little Help from My Friends” en agitant les bras comme s’il essayait de sécher des pattes invisibles.
“On aurait dit un Saint-Bernard en train de prier pour que le LSD s’arrête.”
— Janis Joplin, probablement
🦴 Style unique : quand le blues se roule par terre
Joe ne chantait pas, il grondait l’amour, il jappait la peine, il aboyait les silences. Et tout ça avec la gestuelle d’un épagneul pris dans un ventilateur.
Ses performances live ? Un mélange entre une possession démoniaque et une attaque de puces.
Voici un tableau pour vous aider à mieux visualiser ses mouvements :
Geste | Traduction canine |
---|---|
Bras qui tremblent | Tentative de chasser une mouche imaginaire |
Tête qui tressaute | Tic de chien entendant un mot qui finit par “-ette” |
Doigts qui grattent l’air | Simulation de fouille de niche perdue |
Yeux révulsés | Niveau 4 de la Truffe Transe |
🐩 Les années croquettes
Dans les années 80, Joe connaît une petite traversée du chenil désert : alcool, croquettes frelatées, crottes de contrat mal signées. Mais tel un bon vieux chien fidèle, il revient, plus hirsute que jamais, pour hurler “You Can Leave Your Hat On” — hymne officiel des stripteases gênants et des enterrements de vie de jeune fille.
🕊️ Le dernier aboiement
Joe Cocker s’est éteint en 2014, retournant dans le grand chenil céleste, où il hurle encore probablement à la lune aux côtés d’Elvis, Bowie et de la truffe du rock.
Il nous laisse une discographie pleine de babines tremblantes, d’amour rugueux et d’aboiements qui sentent la pluie et la nostalgie.
“Il ne chantait pas avec sa bouche. Il chantait avec son foie, ses poils, ses tripes et un peu de whisky.”
— Un critique musical ivre mais lucide
L’INFO :
🎤 Qui était Joe Cocker ?
Joe Cocker (né John Robert Cocker le 20 mai 1944 à Sheffield, mort le 22 décembre 2014 au Colorado) était un chanteur britannique de rock, soul et blues. Il est surtout connu pour ses reprises très personnelles, notamment “With a Little Help from My Friends” des Beatles, qu’il interpréta lors du festival de Woodstock en 1969. Ce moment reste une des prestations les plus mémorables du festival.
🧬 Une voix inimitable
La voix de Joe Cocker, rauque et puissante, était caractéristique d’un style émotionnel brut. Il est souvent comparé à d’autres grands interprètes comme Ray Charles ou Otis Redding. Ses mouvements de scène saccadés étaient liés à une forme d’expression instinctive, et non à une quelconque pathologie comme certains l’ont supposé.
🏆 Une carrière riche
Joe Cocker a remporté un Grammy Award en 1983 pour sa performance en duo avec Jennifer Warnes sur “Up Where We Belong”, bande originale du film Officier et Gentleman. Il a sorti plus de 20 albums studio et reste l’un des artistes britanniques les plus respectés dans le monde du rock et du blues.
Il a été fait Officier de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE) en 2007 pour ses services à la musique.