L’infox :🗞️ 2 Juillet 1816 : La Méduse coule, mais Géricault survie grâce au naufrage
Histoire d’une croisière pas comme les autres
Sénégal, 2 juillet 1816, 14h02 (heure supposée, car les montres étaient en grève).
Le navire « La Méduse », tout juste rebaptisé « Titanic version Napoléon », prend l’eau plus vite qu’un pastis dans une kermesse corse. À son bord, un équipage ambitieux, une cargaison de colons surexcités, et un capitaine dont le GPS marin était encore en version bêta.
« Si j’avais su, j’aurais pris le pédalo » — Jean-Michel Naufragé, rescapé imaginaire.
La suite, on la connaît : 147 naufragés, un radeau de fortune de 20 mètres de long, du soleil, beaucoup trop de sel, et surtout, une ambiance Koh-Lanta sans le riz.
🎨 Quand la peinture devient canot de sauvetage
Les 15 plus tenaces — alias « Les Élus de l’Huile sur Toile » — ont fini par abandonner la mer pour se réfugier là où personne n’irait les chercher : sur une toile de Théodore Géricault. À l’époque, le Louvre cherchait justement un nouveau chef-d’œuvre pour faire oublier la Joconde qui boudait déjà les selfies.
« Je voulais peindre des chevaux. Finalement j’ai eu des marins cramés au soleil. » — Géricault, encore sous contrat avec Bateau Magazine.
⛵️ Tableau de bord du radeau
Survivants | État d’esprit | Provisions | Destination |
---|---|---|---|
15 | À bout de rames | Un biscuit et demi | Musée du Louvre |
📸 Visite guidée : Le radeau du Louvre
Au Louvre, l’œuvre trône fièrement dans la section « Galères et Gros Courants d’Air ».
Les touristes, armés de perches à selfies, viennent s’extasier devant ces corps musclés et transpirants, figés pour l’éternité dans un « Allô maman bobo » pictural.
Un guide improvisé vous expliquera qu’on peut distinguer :
- Jean-Claude, bras tendu vers Deliveroo.
- Michel, qui rame vers le bar le plus proche.
- Kevin, qui attend toujours le Wi-Fi.
🤡 L’héritage du radeau : avant Instagram, le teasing
Certains historiens avancent que le « Radeau de la Méduse » serait le premier post dramatique pré-Instagram. À l’époque, pas de filtre Valencia ni de hashtag #Blessed. Juste des coups de pinceau, une odeur de poisson, et beaucoup de drama.
« On n’a pas souffert pour rien, on est au Louvre maintenant. » — Jacques, rameur de l’extrême.
📌 Bonus : 5 anecdotes inutiles mais véridiques (ou presque)
1️⃣ Le capitaine Hugues Duroy de Chaumareys n’avait pas navigué depuis 20 ans. Ça se voit.
2️⃣ 147 sur le radeau, 15 arrivent vivants. Ratio pire qu’un apéro vegan au barbecue.
3️⃣ Le radeau fait 7 mètres sur 20. Une piscine de camping, sans piscine.
4️⃣ Géricault a interrogé des survivants pour peindre l’œuvre : « Ça gratte ? Ça pique ? ».
5️⃣ Aujourd’hui, le tableau attire plus de monde que certains influenceurs TikTok. Pas de collab prévue.
📌 L’Info : – La vraie histoire du naufrage de la Méduse
Le 2 juillet 1816, la frégate La Méduse s’échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie, en route pour le Sénégal, alors colonie française. Le commandant, Hugues Duroy de Chaumareys, nommé pour des raisons politiques plus que pour ses compétences, provoque la catastrophe par imprudence et incompétence.
Face à l’impossibilité de sauver tout le monde sur les canots, un radeau de fortune est construit pour 147 hommes. Les canots de sauvetage le remorquent, mais finissent par le larguer au large. Pendant treize jours, les naufragés affrontent la faim, la soif, la folie et des scènes de cannibalisme. Seuls quinze survivants sont retrouvés vivants par un navire de secours.
Profondément choqué, le peintre Théodore Géricault réalise entre 1818 et 1819 son chef-d’œuvre Le Radeau de la Méduse. L’œuvre est exposée au Louvre, où elle symbolise à la fois une tragédie maritime, une dénonciation politique et une prouesse artistique romantique.