L’INFOX : 🎯 Lucky Luke fête ses 78 ans : bien qu’ayant perdu une partie de ses reflexes, il reste toujours plus rapide que la fibre Free
📸 Le cow-boy qui dégainait avant son ombre… et sa mutuelle
Bruxelles, 16 juin 1947 – Dans un saloon belge converti en rédaction, un cow-boy solitaire apparaît pour la première fois dans les pages du magazine Spirou. Sa mission ? Rétablir la justice à coups de bang, de bling et de blagues à la Lucky Luke. Depuis, il a enchaîné plus d’albums que Bernard Minet de génériques.
🔫 « Quand il tire, on entend d’abord le bruit… puis ensuite, vient le scénario »
Créé par le génial Morris (Maurice de Bevere, pour les intimes), Lucky Luke c’est le héros qui tire plus vite que son ombre… et que son scénariste après 3 mojitos. Le cow-boy a traversé les époques sans jamais plier sa mèche. Un exploit capillaire salué par Schwarzy lui-même : « Il m’a appris que le brushing était une arme ».
Derrière lui, une horde de figures inoubliables : les Dalton (plus bêtes qu’une réunion de copropriétaires), Rantanplan (le seul chien à être recalé au concours de la Poste), Jolly Jumper (cheval parlant, agent immobilier à ses heures perdues). Autant de personnages qui pourraient faire rougir un épisode de Kaamelott un jour de pleine lune.
📚 Des nouvelles des Dalton et de Billy The Kid Rid
78 ans après, les Dalton croupissent toujours en prison… ou plutôt, ils s’y affaissent lentement. Joe Dalton râle toujours, mais à un rythme de 12 mots par minute, le temps que son dentier se cale. William, Jack et Averell ont quant à eux adopté le silence, par oubli de ce qu’ils voulaient dire. Même leurs évasions ont pris un coup de vieux : la dernière tentative consistait à ramper jusqu’à l’infirmerie pour piquer du laxatif, croyant que ça déboucherait les murs.
Quant à Billy the Kid… il serait peut-être temps de lui retirer son surnom. On l’appelle désormais « Billy le Rid ». Il tire toujours, mais uniquement sur ses lombaires en se levant de sa chaise. Fini les braquages à cheval, il braque maintenant la télécommande de l’EHPAD. Il garde son chapeau, sa moustache et son regard farouche, mais il a troqué ses colts pour un déambulateur customisé avec des stickers de shérif. La légende de l’Ouest ? Elle joue désormais au bingo tous les mardis.
🛏️ Il dort, il rêve, il tire (pas dans cet ordre)
La légende raconte qu’il s’est même battu contre une mise à jour Windows. On murmure qu’il aurait inspiré John Wick… mais en version dessinée, sans chien mort ni vengeance sanglante. Juste des balles, des punchlines, et une clope qu’il ne fume même plus (merci la loi Evin et le lobby des chewing-gums).
L’INFO : Lucky Luke : un cow-boy au galop depuis 1947
Créé par le dessinateur belge Morris, Lucky Luke est apparu pour la première fois dans Le Journal de Spirou le 16 juin 1947 dans l’histoire intitulée Arizona 1880. Ce personnage de cow-boy solitaire, inspiré des westerns classiques américains, est rapidement devenu un des symboles majeurs de la bande dessinée franco-belge.
Une œuvre aux multiples auteurs
Après Morris, plusieurs scénaristes ont enrichi l’univers de Lucky Luke, dont René Goscinny, également co-créateur d’Astérix. Ce duo a façonné les albums les plus emblématiques de la série, mêlant humour, critique sociale et parodie des États-Unis du XIXe siècle. Depuis, d’autres auteurs comme Achdé ou Jul ont repris le flambeau avec succès.
Un phénomène culturel
Avec plus de 300 millions d’albums vendus dans le monde, traduits dans plus de 30 langues, Lucky Luke est l’une des bandes dessinées les plus populaires au monde. L’univers a aussi été adapté en dessins animés, films, jeux vidéo et même comédies musicales.
Évolution graphique et idéologique
D’abord fumeur, Lucky Luke cesse de tenir une cigarette dès 1983 pour une brindille, illustrant une adaptation aux normes de santé publique. La série a aussi progressivement intégré des thématiques plus modernes, comme l’écologie ou la diversité, tout en conservant son ton humoristique et parodique.