L’INFOX :
🐾 16 Janvier 1979 : Le Shah d’Iran et la Reine Farah quittent le pays comme des chats sur la braise
🐈 Le départ royal : chronique d’une fuite miaulante
Téhéran, 16 janvier 1979 — À l’heure où le soleil se levait paresseusement sur le palais impérial, deux majestueuses silhouettes en fourrure s’engouffraient discrètement dans un jet privé. Le Shah Mohammad Réza-Palavi et son épouse, la Reine Farah, laissaient derrière eux un trône griffé par la révolution.
Leur fuite s’est faite sur la pointe des coussinets, dans un climat politique aussi brûlant qu’un tapis persan oublié sur un radiateur. Une fuite féline, digne des plus grands épisodes de Mission Chatpossible.
« Nous avons préféré partir avant que les manifestants ne nous jettent des croquettes molotov », aurait glissé le Shah, un brin félin philosophe.
😾 Shah ou chat : le dilemme de la dynastie Persienne
Confusion linguistique ou glissement poétique ? Le peuple iranien, longtemps bercé par la douceur de la monarchie pattes-de-velours, ne voyait plus que griffures et coup de griffes dans les décisions du Shah. Son autorité, jadis ronronnante, s’était transformée en miaulements autoritaires.
Le régime impérial, surnommé « la dynastie du coussin », n’a pas survécu à la montée en température :
Événement | Réaction féline |
---|---|
Manif étudiante | Feulement royal |
Réformes imposées | Coup de griffe sociale |
Appel au calme | Gros dodo sur le tapis |
« Il est devenu aussi impopulaire qu’un chat qui vomit sur un clavier Apple », analyse Miaouhamad Chattami, expert en félino-politique.
✈️ Le grand départ : bagages, babouches et boule de poils
Le couple impérial quitte l’Iran avec deux valises par moustache, à destination inconnue, mais probablement quelque part avec du caviar et peu de chiens. On raconte que la Reine Farah aurait miaulé de tristesse en quittant le tapis rouge de l’aéroport :
« Je ne voulais pas partir, j’avais encore deux trois coussins à finir… »
Le Shah, lui, aurait déclaré entre deux léchages de patte :
« Nous reviendrons quand le peuple aura ressorti les gamelles dorées. »
Mais les jours de gloire étaient bel et bien derrière eux. Les chats ne font pas des révolutions, ils les fuient — sauf s’il s’agit de réclamer à manger à 3h du matin.
L’INFO : — Traitement réaliste de l’événement
Le 16 janvier 1979, le Shah d’Iran Mohammad Réza Pahlavi quitte l’Iran sous la pression croissante d’un mouvement révolutionnaire. En poste depuis 1941, il incarne un pouvoir monarchique autoritaire, soutenu pendant longtemps par les puissances occidentales, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni.
Depuis 1978, le pays est agité par des manifestations massives, mêlant revendications sociales, religieuses et politiques. Le clergé chiite, mené par l’ayatollah Khomeini, exilé en France, devient la figure de proue de cette révolution.
Le départ du Shah marque la fin de la monarchie et prépare le terrain pour la République islamique, proclamée quelques semaines plus tard, en avril 1979. La fuite du couple impérial, d’abord en Égypte, puis au Maroc et au Mexique, précède un long exil, ponctué d’hospitalisations pour le Shah, atteint d’un cancer.
Cette date reste un moment charnière dans l’histoire moderne du Moyen-Orient, annonçant l’avènement d’un régime théocratique inédit et une rupture majeure dans les relations entre l’Iran et l’Occident.