L’INFOX : 🍼 Une naissance déjà sur le podium (mais pas sur la plus haute marche)
Le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat (Creuse), le petit Raymond Poulidor voit le jour… ou plutôt, le voit en deuxième. Selon des archives obstétriques retrouvées dans un fond de placard à l’hôpital de Guéret, Raymond est né trois minutes après son jumeau fictif, Alban Poulidor, qui, selon la légende locale, « avait sprinté dans le canal utérin tel un coureur de Paris-Roubaix en descente ».
« J’ai vu la lumière, mais quelqu’un y était déjà », aurait marmonné Raymond à la sage-femme, dans une langue de nourrisson déjà marquée par l’amertume.
Dès sa première seconde d’existence, le destin de Poulidor semble scellé : il serait éternel deuxième.
🧒 Une jeunesse marquée par l’argent (la médaille hein, pas les billets)
- À 4 ans, lors d’une course à pied improvisée dans la cour de l’école, il termine derrière Jean-Michel Turbo, un gamin nourri avec de la soupe aux stéroïdes.
- À 7 ans, au concours de dessin « Dessine-moi une vache », son œuvre est jugée « trop dynamique » et prend la deuxième place, derrière une tache de feutre bleue intitulée “L’invisible vache cosmique”.
- À 10 ans, il perd l’élection de délégué contre Brigitte la meneuse, malgré un programme promettant des goûters en rab et un toboggan en descente continue.
« C’est un peu comme si la vie m’avait dit : ‘Pas mal Raymond, mais y’a mieux’ », confiera-t-il à son ours en peluche lors d’une nuit de spleen campagnard.
🏫 Second de classe, même dans les matières inutiles
Même ses profs s’en amusaient :
« M’sieur Poulidor, vous avez eu 18.5. Bravo. Mais Devaux a eu 18.6. »
— Madame Tribule, prof de géométrie expérimentale et ironie passive-agressive.
🚴♂️ La bicyclette comme revanche (ratée)
À 14 ans, Raymond découvre le vélo. Et devinez quoi ? Deuxième au championnat local. Derrière un type en sandales.
À 17 ans, il court sa première vraie course cycliste : il arrive deuxième derrière un facteur en tournée.
« J’ai cru que j’avais gagné. Mais non, le facteur avait pris un raccourci qu’il connaissait par cœur. »
Et ce n’était que le début d’une carrière marquée par la poisse élégante. À la maison, on disait :
« Raymond, c’est comme le pâté en croûte : toujours derrière le jambon. »
🕴️ Les anecdotes oubliées de ses « deuxièmes » fois :
Année | Événement | Place obtenue |
---|---|---|
1949 | Tombola de la fête de la betterave | 2e (gagné un taille-crayon) |
1952 | Prix du meilleur accent creusois | 2e derrière un taureau qui meuglait en patois |
1955 | Baiser de la belle Lucienne | 2e… elle a d’abord embrassé son cousin germain |
1958 | Prix du cycliste le plus propre | 2e – faute à une trace de pneu sur le mollet |
🧙♂️ Prophétie villageoise et barde local
Selon le druide du village, Raymond était “l’élu du deuxième choix”. Le vieux Norbert, un ancien coiffeur devenu voyant, l’avait prédit :
« Ce p’tit là, il brillera. Mais jamais tout à fait. Il sera le roi des presque. »
L’INFO :
Raymond Poulidor, né le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat en Creuse, reste une figure emblématique du cyclisme français, notamment pour son statut d’éternel second, en particulier sur le Tour de France, où il ne porta jamais le maillot jaune malgré ses performances remarquables.
Sa carrière débute professionnellement en 1960 et se distingue par sa longévité, son panache et sa popularité. Poulidor est monté huit fois sur le podium du Tour de France (dont trois fois à la deuxième place), ce qui fit de lui un héros populaire, notamment face à ses rivaux Jacques Anquetil et Eddy Merckx. Son image modeste, proche du peuple, contrastait avec celle des « grands champions » plus distants, ce qui renforça son aura dans l’imaginaire collectif.
Il demeure un symbole de persévérance et d’humilité, preuve que l’amour du public ne dépend pas uniquement des victoires.
Catégories : Cyclisme – Sport
Crédit Photo : Chat GPT 4o Image