L’infox : 📅 14 Septembre 1812 : Chapeau Napoléon !
Moscou : l’Empereur entre sans résistance, mais ressortira avec une sacrée angine
🪆 L’Empire contre-attaque (version sibérienne)
Ce 14 septembre 1812, Napoléon Bonaparte entre triomphalement dans Moscou. Enfin… « triomphalement » c’est un bien grand mot : la ville est vide, les Russes sont partis en claquant la porte et en coupant le gaz. Une ambiance digne d’un Airbnb noté 1 étoile. « On a connu des afters plus animés », confiera le maréchal Ney, en sirotant une vodka tiède sur un tonneau en feu.
« Moscou, c’est comme un resto russe : c’est froid, c’est long, et quand t’arrives, y a plus personne » – Talleyrand, probablement.
🎢 82 jours de montagnes russes émotionnelles
Parti de Vilnius en juin, Napoléon s’est offert un road trip de l’extrême : moustiques, boue, et playlist 100 % tambours de guerre. Au programme : 82 jours de marche, de baston, et de frustration digestive (le bortsch, ce n’est pas pour tout le monde).
Les soldats de la Grande Armée découvrent les « montagnes russes » : non pas des attractions foraines, mais des sautes d’humeur météorologiques. Un jour canicule, le lendemain blizzard. En Russie, même la météo est passive-agressive.
🧤 Le style impérial : chapka + bicorne
Pour l’occasion, Napoléon adopte un look Russo-chic : redingote fermée jusqu’au menton et bicorne vissé sur le crâne, malgré un vent qui ferait friser une barbe de cosaque. Selon les historiens de la mode, il aurait même envisagé de lancer une ligne de vêtements : « Napoléonkaïa – la ligne qui conquiert ».
🔥 Moscou brûle-t-il ?
La réponse est oui. Et pas qu’un peu. Les Russes, dans un geste aussi radical que théâtral, incendient leur propre capitale. L’équivalent historique d’un rage quit. Résultat : Napoléon campe dans un Kremlin à moitié cramé, ambiance barbecue géant. Sans merguez, hélas.
« On est venus, on a vu, on a senti le cramé » – Slogan de la Grande Armée.
🇷🇺 Clichés en vrac (et pas très bio) :
Élément russe | Version Napoléonienne | Résultat |
---|---|---|
Vodka | Eau-de-vie | Indigestion diplomatique |
Balalaïka | Tambours de guerre | Duo improbable |
Ours | Chevaux | Un seul vainqueur : le froid |
Samovar | Marmite de campagne | Goût : mitigé |
🐻 En résumé : 0 résistance, 100 % galère
Napoléon espérait conquérir la Russie comme on commande une pizza : vite fait, bien fait. Il a découvert le mode « Livraison impossible – destination en feu ». Et encore, il ne savait pas que l’hiver russe allait bientôt lui balancer un gros CTRL + ALT + DELETE dans la face.
📌 L’Info :
Contexte historique : l’entrée de Napoléon dans Moscou
Le 14 septembre 1812, Napoléon Bonaparte entre dans Moscou après la bataille de Borodino, sans rencontrer de résistance militaire. L’armée russe, suivant la stratégie de la terre brûlée, avait évacué la ville et détruit les ressources disponibles pour empêcher l’ennemi de s’y installer durablement.
Malgré cette « victoire », Napoléon se retrouve confronté à une capitale vide, partiellement incendiée, et sans réel gain stratégique. La ville, désertée par ses habitants, est livrée au chaos et aux flammes. Napoléon y reste plusieurs semaines, espérant une offre de reddition de la part du Tsar Alexandre Ier, qui ne viendra jamais.
En octobre, face à l’hiver approchant, aux lignes de ravitaillement coupées, et à une armée affaiblie, Napoléon est contraint d’ordonner la retraite. Celle-ci sera catastrophique : la fameuse « Retraite de Russie » décimera l’armée napoléonienne. Sur les 600 000 hommes du départ, seuls environ 100 000 rentreront en France.
Cet épisode marquera un tournant majeur dans les guerres napoléoniennes, affaiblissant durablement l’Empire.