L’infox :⚰️ Le seul enterrement qui se sert avec une cuillère
Le 14 décembre 1943, l’humanité a perdu un médecin, un réformateur… et le seul homme capable de confondre définitivement un funérarium avec une salle de petit déjeuner d’hôtel.
John Harvey Kellogg s’est éteint, laissant derrière lui un héritage croustillant et une cérémonie funéraire dont même Groland n’aurait pas osé pitcher le concept.
Selon des témoins encore en état de choc glycémique, le défunt repose dans un cercueil tapissé de corn flakes, flottant dans un lait d’un blanc clinique, comme si la mort elle-même avait été sponsorisée par le rayon “matin difficile”.
« Il avait dit : pas de fleurs, pas de chocolat, juste des céréales nature. Même mort, il refusait le sucre. » – un proche, en PLS.
🥛 Une cérémonie entre recueillement et brunch raté
L’ambiance est lourde. Pas seulement émotionnellement : le lait commence à tiédir.
Les invités avancent lentement, visage grave, regard fuyant, se demandant tous la même chose :
“Est-ce que c’est impoli de demander un bol ?”
Le silence est rompu uniquement par :
- le froissement discret des corn flakes,
- un estomac qui gargouille,
- et un vieux monsieur qui murmure :
« Moi j’dis ça, mais à 8h du matin, c’est quand même tentant… »
Même le prêtre hésite :
« Nous rendons à John ce qui appartient à John… et au lait ce qui appartient au frigo. »
🧠 Jusqu’au bout fidèle à ses principes (et à son transit)
Médecin rigoriste, apôtre de l’hygiène, Kellogg refusait toute forme d’excès, y compris post-mortem.
Pas question d’un cercueil capitonné : trop moelleux.
Pas de velours : trop sensuel.
À la place : fibres, austérité et croquant.
Un ancien collègue du sanatorium se souvient :
« Même mort, il voulait améliorer notre digestion. C’est quand même intrusif. »
La scène évoque un croisement improbable entre une pub Kellogg’s des années 50 et une veillée funèbre sous Lexomil.
📊 Fiche technique de l’enterrement
| Critère | Spécification |
|---|---|
| Type de cercueil | Hermétique, compatible produits laitiers |
| Garniture | Corn flakes nature, zéro fun |
| Liquide | Lait écrémé (évidemment) |
| Ambiance | Malaise feutré |
| Envie de petit-déj | Étonnamment élevée |
😐 Une idée qui fait grincer… et croustiller
Rapidement, la cérémonie divise.
Certains parlent d’un hommage cohérent, d’autres d’un glissement dangereux vers le food-funéraire.
« Aujourd’hui les céréales, demain quoi ? Un cercueil au houmous ? » s’indigne un oncle.
La rumeur enfle : Kellogg aurait même refusé toute réincarnation impliquant du chocolat.
Un dernier tacle à l’humanité.
📌 L’Info : – Traitement réaliste
John Harvey Kellogg (1852–1943) était un médecin américain influent, figure majeure des mouvements hygiénistes du début du XXᵉ siècle. Il dirigea le Battle Creek Sanitarium, où il prônait une alimentation simple, végétarienne et une discipline corporelle stricte.
Avec son frère Will Keith Kellogg, il contribua à la création des corn flakes, conçus à l’origine comme un aliment neutre, facile à digérer, destiné aux patients du sanatorium. Ces céréales connaîtront ensuite un succès industriel mondial.
Si certaines de ses théories médicales sont aujourd’hui contestées, son impact sur l’histoire de la nutrition et de l’agroalimentaire reste majeur. Il est décédé le 14 décembre 1943 à l’âge de 91 ans.











