L’infox :🚨14 août 1994 : la fin d’un règne tropical

Arrestation du chanteur-terroriste Carlos, traqué depuis des décennies par Interpol pour “crimes contre la pudeur musicale”

Saint-Tropez, 14 août 1994 – Après plus de vingt ans de cavale, l’homme aux chemises hawaïennes et aux refrains entêtants a enfin été arrêté sur une plage paradisiaque. Carlos, alias “El Caliente”, considéré par Interpol comme l’un des plus grands perturbateurs de la décence publique, a été capturé en flagrant délit de bronzette illicite et de port d’ukulélé en zone libre.

« C’est la chanson “Papayou” qui l’a trahi. On a entendu le refrain à deux kilomètres à la ronde. Même un dauphin s’est plaint. », confie l’agent Dubois, de la brigade du bon goût.

🎶 De la variété à la radicalisation tropicale

Issu d’un courant musical qu’on qualifiera pudiquement de “festif-saucisson”, Carlos s’est rapidement fait remarquer par des hymnes d’un danger viral extrême. Son tube “Tout nu et tout bronzé”, sorti en 1973, a été qualifié par l’ONU comme « arme de distraction massive ».

Ses morceaux, souvent considérés comme des “attentats auditifs” ont été diffusés dans toutes les fêtes de camping, kermesses et plateaux de Michel Drucker pendant plus de deux décennies.

🌴 Une organisation bien huilée : le Cartel du Mojito

Carlos n’était pas seul. Son réseau de “Carlosistas” incluait des complices notoires : Chantal Goya (experte en hypnose infantile), Dorothée (logistique logopop) et Henri Dès (recrutement des recrues de moins de 6 ans).

« On a découvert un bunker rempli de percussions, de maracas et de shorts fluos. Il préparait un retour en force avec un duo avec Jordy. C’était trop. », déclare un analyste de France Inter, les yeux humides.

Interpol aurait retrouvé dans sa chambre d’hôtel :

• 14 chemises à fleurs (toutes tachées de sirop de grenadine)
• 3 tonnes de confettis
• 1 livre de recettes de cocktails aux fruits exotiques interdit en Norvège

🎤 Ses chansons comme moyens de radicalisation festive

Un document classifié des Renseignements Généraux stipule :

« À l’écoute prolongée de Big Bisou, des adolescents ont été vus en train de danser le Madison en crocs. »

Un autre ajoutait :

« Il utilisait le synthé Bontempi comme arme de terreur psychique. »

🛑 Le grand procès du tube

Son procès, surnommé “Nuremberg du Disco Tropical”, débutera en septembre. Carlos risque la peine maximale :

💥 Une semaine sans apéro ni karaoké. 💥

📌 L’Info :

L’arrestation du véritable Carlos… le terroriste

Le 14 août 1994, le terroriste Ilich Ramírez Sánchez, surnommé Carlos ou “Le Chacal”, est capturé au Soudan par les services secrets français avec l’aide du gouvernement soudanais. Cette arrestation met fin à des années de traque internationale.

Carlos était l’un des criminels les plus recherchés du XXe siècle. Vénézuélien d’origine, il avait multiplié les attentats à travers l’Europe durant les années 70 et 80, notamment l’attaque du siège de l’OPEP en 1975 à Vienne, où il prit en otage plusieurs ministres du pétrole.

Son arrestation constitue un succès majeur pour la DGSE. Depuis, il a été condamné à plusieurs reprises à la réclusion criminelle à perpétuité pour meurtres, attentats et actes de terrorisme.

À ne pas confondre avec Carlos, le chanteur

Le chanteur Carlos, de son vrai nom Yvan-Chrysostome Dolto, était une figure populaire de la variété française. Fils de la psychanalyste Françoise Dolto, il est surtout connu pour ses chansons bon enfant aux accents tropicaux, comme “Big Bisou” ou “Papayou”. Il est décédé en 2008.

La confusion entre les deux Carlos est un classique de la presse satirique et des malentendus googlesques.