L’INFOX : 🍕 Pentagon Pizza Alert : quand le pepperoni devance les missiles
Washington, 12 juin 2025 – 19h42. Le monde s’endormait paisiblement, sauf peut-être l’Iran. Car pendant que les analystes géopolitiques regardaient Koh-Lanta : Spécial Otages, un signal plus fiable s’est mis à crépiter à Washington : les fourneaux de Domino’s Pizza, près du Pentagone, ont explosé de commandes.
Le renseignement croustillant
Un compte X baptisé @PenPizzaReport, tenu par un ancien livreur reconverti en analyste géostratégique (et en influenceur airfryer), a détecté un pic de 274% de commandes de pepperoni extra cheese entre 20h et 22h jeudi soir. Le timing est troublant : moins d’une heure plus tard, Israël lançait ses frappes sur l’Iran.
Selon cet expert en calorimétrie diplomatique, ce n’est pas un hasard :
« Quand l’Amérique bombarde, elle a faim. Et elle préfère la pâte fine. »
Ce phénomène est désormais surnommé l’ »indice pizza », une sorte de boursicotage de la mozzarella capable d’anticiper la crise avant BFM TV.
La nuit des pizzas longues
Les archives montrent que cet « indice » avait déjà grillé tout le monde lors de l’invasion de la Grenade en 1983, de la crise au Panama en 1989, et du lancement de Disney+ Star en 2021 (confusion avec une attaque sur Hulu).
Selon des sources anonymes (le stagiaire en veille stratégique), à chaque tension militaire, les Dominos les plus proches du Pentagone se transforment en QG de la diplomatie fromagère.
| Année | Événement | Sauce préférée | Commandes |
|---|---|---|---|
| 1983 | Grenade | BBQ | 93 |
| 1989 | Panama | Alfredo | 154 |
| 2025 | Iran | Tomate Piquante | 403 |
Analyse experte : Karadoc valide
Interrogé par CNN dans un duplex depuis la taverne de Kaamelott, Karadoc a confirmé la tendance :
« Faut jamais attaquer le ventre vide. C’est un principe de base. Surtout si c’est pour taper loin. »
Vers une géostratégie foodtech ?
Des think tanks s’interrogent désormais : doit-on surveiller Uber Eats pour prévenir les conflits ? Et surtout, combien de boîtes faut-il pour déclencher l’article 5 de l’OTAN ? Le FBI aurait déjà lancé l’opération Mozzarella Watch, pendant que la CIA recrute des anciens de Pizza Hut.
« Le prochain Pearl Harbor viendra avec supplément champignons » – avertit un analyste sous pseudo : Jean-Michel Frometon.
Et côté iranien ? Silence radio… et sauce blanche
Pendant ce temps à Téhéran, l’indice kebab – l’équivalent local de l’indicateur à base de galette grillée – n’a montré aucune hausse notable de commandes autour du centre de commandement iranien. Pas de ruée sur les brochettes, ni de saturation des barquettes de riz safrané. En clair, aucun signal d’alerte gastro-stratégique n’a été détecté.
« On aurait dû capter qu’il se passait un truc quand le shawarma est resté stable », confie un analyste local, entre deux bouchées de mirza ghassemi.
L’INFO : L’ »indice pizza » : une légende urbaine née des longues nuits au Pentagone
Le concept d’ »indice pizza » repose sur l’idée que les pics de commandes autour du Pentagone signaleraient des événements géopolitiques majeurs. Cette hypothèse, bien qu’amusante, n’est pas validée scientifiquement.
L’idée est apparue dans les années 1980 et a été popularisée par des anecdotes et des brèves journalistiques, comme celle du Time Magazine en 1990. Il est vrai que lors de crises internationales, les équipes du Pentagone, du département d’État ou de la Maison Blanche peuvent rester tard au travail, ce qui engendre une hausse de consommation de repas rapides, notamment les pizzas.
Cependant, corrélation ne signifie pas causalité. Les commandes peuvent varier pour de multiples raisons (événement sportif, pluie soudaine, ou simplement une promo 2 pour 1). Les données sur les commandes de pizzas ne sont pas publiques ni systématiquement croisées avec les décisions militaires.
L’attaque israélienne sur l’Iran, survenue le 12 juin 2025, semble avoir coïncidé avec une hausse locale de commandes, mais rien ne permet de prouver un lien direct. L’effet viral sur les réseaux sociaux amplifie la portée de ces « coïncidences » et leur donne une valeur prédictive qu’elles n’ont pas en réalité.
