L’INFOX : Paris tombe dans l’huile

🧀 Le 29 mai 1418, Paris tombe… dans la fondue bourguignonne

“Une ville, c’est comme une tranche de pain : si tu la trempes trop longtemps, elle finit par se déliter.” – Duc de Bourgogne, sauce au poivre.

Paris, 1418. Tandis que les Parisiens se débattent dans les vapeurs d’une guerre civile interminable, les Bourguignons passent à table. Littéralement. C’est le 29 mai que la capitale, croustillante de tensions, est plongée dans le bouillon bouillant de la faction rivale. À l’époque, pas encore de raclette party ou d’afterwork au bar à bières, mais un véritable bain d’huile politique, au sens propre comme au figuré.

🫕 Un plan mijoté à feu doux

On raconte que Jean sans Peur, grand chef étoilé de la discorde franco-française, avait mijoté son offensive comme une fondue digne de ce nom :

• Des brochettes de trahisons,
• une louche de peuple affamé,
• et surtout des piques bien huilées.

Les Bourguignons, casqués comme des couvercles en fonte, font sauter les remparts de Paris comme un couvercle de cocotte-minute. En quelques heures, c’est la cuisson à cœur : le pouvoir change de main, les Armagnacs se caramélisent dans les ruelles, et Notre-Dame devient le fromage râpé de la Sainte-Défaite.

🧅 L’île de la Cité, le gruyère stratégique

Le cœur de Paris, l’île de la Cité, se transforme en caquelon géopolitique. Les ponts deviennent des pics à fondue, les tours de la cathédrale des saucières géantes. Un chroniqueur anonyme note :

“Les gens de Bourgogne ont trempé Paris comme du pain dans le fromage, et les Parisiens, ayant glissé, n’ont pas pu se retirer sans se brûler le bout.”

On murmure même qu’un moine franciscain aurait crié en latin : “Fonduta est civitas!” (La ville est fondue).

🥖 Réaction en chaîne… de montagnes de reblochon

L’événement crée un précédent culinaire : dès le lendemain, les chroniqueurs de l’époque rapportent la création de la première « planche de charcuterie révolutionnaire ». En 1419, un décret royal interdira même d’“armer les marmites à moins de dix lieues de la capitale”, craignant une nouvelle ébullition urbaine.

Les Armagnacs, eux, tentent de riposter avec une blanquette de revanche, mais rien n’y fait : la Bourguignonne est reine de la soirée.

L’INFO : Contexte historique du 29 mai 1418 : la prise de Paris par les Bourguignons

📜 Le contexte de la guerre civile

Le 29 mai 1418 marque un tournant crucial dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, deux factions rivales du royaume de France pendant la guerre de Cent Ans. Paris, jusque-là aux mains des Armagnacs, est pris par surprise par les troupes bourguignonnes, aidées de sympathisants parisiens opposés au gouvernement en place.

🔥 Une prise brutale

Grâce à la trahison d’un des gardiens des portes de la ville, les Bourguignons parviennent à faire entrer leurs troupes dans Paris au petit matin. La prise est violente et entraîne le massacre de nombreux partisans armagnacs. Le connétable Bernard VII d’Armagnac, chef du parti du même nom, est assassiné quelques jours plus tard.

🏰 Une capitale instable

La prise de Paris consolide temporairement le pouvoir du duc de Bourgogne Jean sans Peur, mais la ville reste une poudrière. Ce n’est qu’en 1436 que Paris sera reprise par Charles VII avec l’aide des troupes de Jeanne d’Arc.