L’infox : 🛫 1er Octobre 1969 : Le Concorde franchit le mur du son, presque trente ans avant de franchir le mur de l’Hôtel Les Relais Bleus de Gonesse
✈️ Une percée historique… dans l’atmosphère (et bientôt dans le béton)
1er octobre 1969. Le Concorde franchit pour la première fois le mur du son. Ce jour-là, un ingénieur anglais s’exclame :
“My God, it works. Also, my tea is cold now.”
Pendant que son homologue français murmure :
“J’espère que ce machin va pas finir chez Pierre & Vacances.”
L’avion, fleuron de l’aéronautique franco-britannique, file à Mach 1 avec la grâce d’un flan caramel propulsé par des réacteurs nucléaires (poétiquement parlant). Le bruit du bang supersonique alerte 4 vaches, 2 bretons, et un jeune Jean-Luc Reichmann en short dans un jardin du sud-ouest. La légende est en marche.
📉 Du mur du son… au mur de l’hôtel
Mais l’histoire a de l’humour. Noir.
Presque 31 ans plus tard, le 25 juillet 2000, le Concorde s’offre une sortie de piste aussi brutale qu’un one-man show de Bigard dans un Ehpad.
🚨 Le vol 4590 d’Air France décolle de Roissy. Mais l’un de ses pneus éclate, un morceau de métal remonte, perce un réservoir, l’aile s’enflamme, et en 90 secondes, l’avion s’écrase sur l’hôtel Les Relais Bleus de Gonesse, faisant 113 victimes.
L’ironie est aussi acide qu’un café de distributeur : le Concorde, né pour défier les lois de la physique, est vaincu par un bout de ferraille oublié sur une piste.
“C’est une allégorie parfaite du génie humain : capable d’atteindre Mach 2, mais pas d’éviter un hôtel Formule 1.” – Jean-Kévin Debunker, philosophe de comptoir.
🧱 “Le Mur des Relais Bleus”, nouvelle attraction touristique
Depuis, certains proposent de classer le mur de l’hôtel comme site historique. Une sorte de “mur de Berlin, mais avec des miettes de carburant”.
Des théoriciens du complot affirment même que ce mur aurait été “déjà là dans les maquettes de 1969”, tandis que sur TikTok, un utilisateur surnommé @AviationFan69 publie des reconstitutions en Lego avec bruitages maison (“vroooom boum aïe”).
🎭 Le Concorde : symbole tragique de l’arrogance technologique
Et comme tout drame moderne, il finit par devenir une série Netflix en 8 épisodes, dont l’épisode final est sponsorisé par Michelin (“nos pneus n’étaient pas concernés”).
La morale ?
“À trop vouloir toucher les étoiles, on finit parfois encastré dans un 3 étoiles.”
📌 L’Info :
Le Concorde : un géant de l’aviation supersonique
Le 1er octobre 1969, le Concorde franchit pour la première fois le mur du son (en dépassant Mach 1, soit environ 1 235 km/h). Ce prototype d’avion supersonique civil est le fruit d’une collaboration entre la France (Aérospatiale) et le Royaume-Uni (British Aircraft Corporation).
Pensé pour révolutionner le transport aérien, le Concorde pouvait relier Paris à New York en moins de 3h30, mais son coût élevé, sa consommation importante, et son bruit ont limité son succès commercial. Il fut exploité de manière régulière de 1976 à 2003, par Air France et British Airways.
La catastrophe de Gonesse, 25 juillet 2000
Le vol Air France 4590, un Concorde affrété par la compagnie pour un vol charter, s’écrase peu après son décollage à Roissy. L’enquête montrera qu’un morceau de métal tombé d’un autre avion (un DC-10 de Continental Airlines) a crevé un pneu, causant une réaction en chaîne : rupture de réservoir, incendie du moteur, perte de puissance.
Bilan : 113 morts, dont 100 passagers, 9 membres d’équipage, et 4 personnes dans l’hôtel touché. Cet événement a précipité la fin du Concorde, dont l’image déjà élitiste et coûteuse ne survivra pas à cette tragédie.
