📌 L’Info :📰 18 Août 1850 : Mort de Balzac, écrivain français prolifique et toujours à la page presque deux siècles après
📚 Balzac : l’homme qui écrivait plus vite que son ombre (et que son imprimeur)
Paris – 18 août 1850. Honoré de Balzac meurt, terrassé par un excès d’écriture. Littéralement. Selon des témoins, l’écrivain aurait été retrouvé enseveli sous une avalanche de manuscrits, son corps recouvert de brouillons, de tomes inédits de La Comédie Humaine, et d’une tasse vide marquée “Encore un café et je décris la bourgeoisie”.
“C’était un géant de la littérature”, commente son imprimeur, visiblement épuisé, les doigts tachés d’encre et le regard vide. “Mais surtout, c’était un tyran du papier. Il a pondu plus de 90 romans, 2 500 personnages, 47 brouillons du même chapitre, et une fresque sociale plus longue que le code civil. J’ai saigné du tympan quand j’ai vu son dernier colis.”
🧠 Un cerveau en surchauffe
Selon le docteur Ernest Sémaphore, expert en cerveaux trop stimulés :
“Balzac souffrait du syndrome de l’Écrivain Frénétique. Ses neurones tournaient à 800 signes par minute. C’est le seul homme dont l’activité cérébrale était mesurable en pages Word.”
Les nuits étaient courtes pour Balzac. Très courtes. Environ 13 minutes, selon les estimations. Nourri exclusivement de café noir, d’angoisses existentielles et de factures à payer, il écrivait à la vitesse d’un modem en 4G. “Il dictait des dialogues à ses domestiques pendant qu’il rédigeait une scène d’amour et corrigeait un duel politique. Tout ça en latin”, ajoute un biographe traumatisé.
📈 Graphique de production balzacienne (approximatif)
| Année | Œuvres publiées | Tasses de café | Heures de sommeil | Plaintes du facteur |
|---|---|---|---|---|
| 1830 | 3 | 184 | 96 h | 12 |
| 1835 | 7 | 476 | 52 h | 43 |
| 1845 | 11 | 1027 | 21 h | 88 |
| 1850 | 6 (en août) | 600 (août) | 2 h (août) | 109 (août) |
“C’est simple”, explique un archiviste. “On a découvert qu’il écrivait même sur ses chaussettes. Et ses factures. Et ses factures de chaussettes.”
🤯 Une fin digne d’un blockbuster littéraire
Balzac aurait prononcé ces derniers mots en fixant son plafond de plâtre avec l’intensité d’un philosophe confronté à un spoiler :
“Appelez Bianchon, il saura… terminer le chapitre 32.”
Mais Bianchon n’était qu’un de ses personnages. Tout comme le notaire, le curé, l’abbé, le banquier, le proxénète réformé et le révolutionnaire sceptique qui attendaient dans le couloir, prêts à intervenir. Balzac avait fini par vivre dans La Comédie Humaine. Littéralement.
📌 L’Info : – Traitement réaliste
Honoré de Balzac est mort le 18 août 1850 à Paris, à l’âge de 51 ans, des suites de complications médicales liées à une santé très dégradée. Il était reconnu pour son impressionnante productivité littéraire et son ambition quasi démesurée de dépeindre l’ensemble de la société française post-napoléonienne dans une œuvre titanesque : La Comédie Humaine, qui regroupe plus de 90 ouvrages.
Balzac écrivait de façon compulsive, parfois pendant 15 à 18 heures d’affilée, soutenu par une consommation extrême de café (jusqu’à 50 tasses par jour selon certains témoignages). Sa méthode de travail était intense : réécritures massives, dictées à ses copistes, délais absurdes… Il mourut seulement quelques mois après son mariage tardif avec Mme Hanska, une comtesse polonaise avec qui il entretenait une longue correspondance amoureuse.
Malgré sa mort prématurée, Balzac laisse un héritage littéraire immense. Son influence se ressent chez des auteurs comme Marcel Proust, Émile Zola, ou encore Charles Dickens. Son œuvre, fondée sur l’observation sociale, la psychologie des personnages et la critique des travers de la société, reste aujourd’hui encore une référence dans les études littéraires et sociologiques.
